« Le ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan salue le discours d’Ella Tokoragi (…) condamnant fermement la politique coloniale de la France (…) et son soutien à sa lutte pour libérer la Polynésie française du colonialisme », écrit le ministère des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan.
« En tant que pays qui perpétue le néocolonialisme et n’attache pas d’importance aux droits de l’homme dans sa politique coloniale, il est hypocrite de la part de la France de se présenter aujourd’hui, à tort, comme un défenseur des droits de l’Homme et du droit international (…) Aujourd’hui, la France tente de mettre en œuvre l’expérience odieuse du néocolonialisme dans la région du Caucase du Sud (…) en soutenant le séparatisme arménien dans la région de Karabakh en Azerbaïdjan au lieu d’assumer la responsabilité de son passé colonial », indique-t-il encore
Il y a deux semaines, les forces armées azerbaïdjanaises ont mené une vaste offensive dans le Haut-Karabakh obligeant la quasi-totalité des Arméniens à fuir la république autoproclamée.
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Ce jeudi, sur France 2, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a estimé que la situation sur place « ressemble » à une épuration ethnique. Ce qu’a également dénoncé le Parlement européen qui s’est prononcé pour des sanctions ciblées à l’encontre des dirigeants azerbaïdjanais.
Le Haut-Karabakh avait fait sécession en 1991 après la chute de l’URSS. Une indépendance que n’a jamais reconnue l’Azerbaïdjan.
Des pourparlers entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, sous médiation de l’Union Européenne, pourraient se tenir à la fin du mois pour tenter de trouver une solution au conflit.