Au siège des Nations unies, le ministre René Temeharo a été reçu par plusieurs ambassadeurs des Etats membres de l’ONU, entre autres des pays du Pacifique, pour, selon lui, rappeler à ces Etats le statut d’autonomie de la Polynésie française et la répartition des compétences. « Je suis satisfait de ces rencontres. Ça nous a permis d’établir une certaine réalité dans la gouvernance au niveau de la Polynésie. Ça leur permet d’avoir un éclairage d’une certaine façon. De savoir quelles sont nos compétences, quelles sont les avancées du statut d’autonomie. Et d’ailleurs ils nous envient parfois comme Fidji par exemple. »
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Côté Tavini, Oscar Temaru a rencontré Roch Wamytan, président du Congrès de Nouvelle-Calédonie également présent à New York pour cette 4e commission. Objectif de leur rencontre : évoquer l’avenir de la Polynésie. « Depuis toujours nous avons travaillé ensemble, même avant les problèmes qu’il y a eu en Nouvelle-Calédonie, se souvient Oscar Temaru. On s’est toujours intéressés à la situation politique, économique de Nouvelle-Calédonie et jusqu’à aujourd’hui. Donc c’est normal qu’on se rencontre ici pour parler de l’avenir ».
L’ONU devra décider de la venue d’observateurs des Nations unies au fenua, en prenant en compte l’article 2 alinéa 7 de sa charte. Celle qui n’autorise pas l’ONU à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un Etat.
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