L’inscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser suit son cours. A l’occasion de son Assemblée générale du 13 décembre dernier, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a réaffirmé « le droit inaliénable du peuple de la Polynésie française à l’autodétermination », et « qu’en fin de compte, c’est au peuple de la Polynésie française lui-même qu’il appartient de déterminer librement son futur statut politique ».
A cet égard, l’ONU demande à la puissance administrante, c’est-à-dire la France, « d’agir en coopération avec le gouvernement du territoire et les organes compétents du système des Nations Unies pour mettre au point des programmes d’éducation politique dans le territoire afin de faire prendre conscience au peuple de la Polynésie française de son droit à l’autodétermination ».
Elle demande entre autres à la France « de participer pleinement et de coopérer sans réserve aux travaux du Comité spécial chargé d’étudier (…) la capacité de la Polynésie française de s’administrer elle-même ».
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L’ONU « demande également à la puissance administrante de faciliter une mission de visite dans le territoire et prie la présidente du Comité spécial de prendre toutes les mesures nécessaires à cette fin ».
Cette mission au fenua avait été demandée par le Tavini Huiraatira et le président du Pays Edouard Fritch, mais pas pour les mêmes raisons.