Dernière ligne droite avant l’élection du successeur de Gaston Flosse

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J-5 avant le congrès du Amuitahira’a o te nuna’a ma’ohi. Les fidèles de Gaston Flosse ont rendez-vous samedi à Papeete, pour choisir leur nouveau leader. Après sa démission de la tête du parti, le Vieux lion va-t-il vraiment passer la main ? Et à qui ? Doit-on s’attendre à une « guerre de succession » ou l’unique candidat fait-il consensus ? Éléments de réponse.

Publié le 23/09/2024 à 13:24 - Mise à jour le 23/09/2024 à 16:12

J-5 avant le congrès du Amuitahira’a o te nuna’a ma’ohi. Les fidèles de Gaston Flosse ont rendez-vous samedi à Papeete, pour choisir leur nouveau leader. Après sa démission de la tête du parti, le Vieux lion va-t-il vraiment passer la main ? Et à qui ? Doit-on s’attendre à une « guerre de succession » ou l’unique candidat fait-il consensus ? Éléments de réponse.

C’est ici qu’ont rendez-vous les militants du Amuitahira’a o te nuna’a ma’ohi, dans une semaine, pour décider du sort de leur parti. Au moins 800 personnes, à jour de cotisation, sont attendues salle Maco Nena, à Tipaerui.

Bruno Sandras, qui assure l’intérim à la tête du parti, est en charge de l’organisation du congrès : « En deux mois et demi, nous avons atteint 800 adhésions, ce qui est peu, mais c’est 800 quand même qui vont voter samedi. Ce sont des gens qui ont décidé de remplir la fiche d’adhésion et ce faisant, ils affirment leur appartenance à ce parti et à ses valeurs. Et ils veulent participer à ce moment important de la vie du parti.
Vous savez, en droit français, le droit des successions est une matière très complexe. En politique, la succession en matière politique, c’est encore plus compliqué. Je ne connais pas de succession politique qui se soit bien passée. J’espère que celle du Amuitahira’a, à la minute où je vous parle, ça devrait bien se passer. »

Lire aussi : Gaston Flosse quitte la présidence du Amuitahira’a, Bruno Sandras assure l’intérim

Finalement, les candidats ont un délai supplémentaire. Un seul s’est fait connaître… « Il peut encore y avoir des candidatures jusqu’à vendredi 27 septembre à 17 heures. Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule candidature, la mienne. »

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Mais d’autres noms circulent chez les militants… comme celui du président historique du mouvement, démissionnaire début juillet… « Ça serait une vraie surprise s’il se présente parce qu’en fin de compte, si ce congrès extraordinaire est organisé, c’est parce qu’il a démissionné. Personne ne lui a demandé de démissionner. S’il se présente, ce qui est son droit absolu en tous les cas, je pense que les militants ne comprendraient pas la manœuvre. Dans ce cas-là, la question qui devra être posée, c’est pourquoi se représente-t-il puisqu’il a démissionné ? Je ne vois aucune raison objective en tous les cas qu’il puisse se représenter. Je n’ai commis aucune faute, sauf une seule, ce qui ne veut pas que ce soit moi, le président du Amuitahira’a. »

Il reste encore une petite semaine aux postulants pour se manifester.

À 5 jours du congrès, la question de la passation à la tête du Amuitahira’a o te nuna’a ma’ohi est loin d’être tranchée….

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