Réunions d’information, affichages, tracts, médias traditionnels : TV, radio, presse… Les candidats à une élections possèdent plusieurs outils pour leur campagne. A cela vient s’ajouter l’inévitable atout 2.0 : Internet et les réseaux sociaux.
Vidéos, infographies, photos… le web laisse une grande place à la créativité des chargés de communication de partis politiques. Mais attention, tout n’est pas possible sur la Toile.
Au fenua, les règles sont les mêmes qu’en métropole. Les candidats à une élection peuvent créer un site Internet dédié à leur campagne ou utiliser leur site personnel. Bien sûr, il n’est pas possible d’utiliser les sites internet des communes pour faire la promotion d’un parti ou d’un candidat.
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Autre restriction : les candidats ne peuvent pas faire appels à des procédés tels que le référencement payant, l’achat de liens sponsorisés ou de mots clés.
Scandale sur le vol de données personnelles
Internet offre de multiples possibilités aux partis politiques, les réseaux sociaux grouillant d’informations personnelles sur leurs utilisateurs. Aux Etats-Unis en 2016, au moment de l’élection présidentielle américaine, le scandale Cambridge analytica éclate : cette entreprise est accusée d’avoir volé les données personnelles de millions d’utilisateurs de Facebook pour fabriquer des contenus ciblés et influencer les électeurs en faveur de Donald Trump.
Si l’inquiétude gagne à ce moment les internautes du monde entier, les lois aux Etats-Unis et en France sont différentes. En France, l’Observatoire des élections de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a émis des recommandations « pour des élections respectueuses des données personnelles ».
Gare aux Fake news
Vol de données mais aussi Fake News. Les réseaux sociaux sont un terrain propice à la diffusion de fausses informations, notamment en période électorale. Méfiance donc avant de faire votre choix pour un candidat.
En France, une loi prévoit un devoir de coopération en matière de lutte contre la diffusion de fausses informations à la charge des principaux opérateurs de plateforme en ligne comme Facebook par exemple. Dans tous les cas, sur internet, en tant qu’internaute et en période électorale encore plus, mieux vaut se fier plutôt aux grands médias qu’aux informations de sources peu ou pas connues.