Dossier prioritaire pour le nouveau représentant de l’Etat : la transition énergétique. La création d’un fonds d’un peu plus de 7 milliards de Fcfp est annoncée avant la fin de l’année. « Il y aura une réunion interministérielle d’où sortira un bleu comme on dit. Et à partir de là j’aurais un mandat de négociation pour travailler avec le gouvernement de la Polynésie sur ce sujet. »
Pour Eric Spitz, cet argent « doit servir à tous les projets qui sont au service de cette transition écologique. (…) Nous sommes persuadés qu’avec les atouts propres à la Polynésie, cette transition écologique peut être un moteur de la croissance et peut permettre de créer de nombreux emplois »
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Durant la crise du covid, la Polynésie a reçu le soutient de l’Etat. Des prêts garantis par l’Etat (PGE) ont été contractés par les entreprises. Durant le congrès des communes début septembre, le tavana de Paea Tony Geros suggérait que si la dette de la Polynésie était effacée, cela aiderait grandement l’économie du Pays. « Il est évident que le salut pour la Polynésie n’est pas de demander toujours plus d’argent mais de créer de la richesse, de la valeur au niveau local, estime Eric Spitz. Evidemment, j’intercèderai pour que notamment les frais qui ne sont plus remboursés à la CPS par le Civen depuis un arrêt du Conseil d’Etat soient remboursés par la Sécurité sociale mais on ne peut pas toujours attendre de tout. Je préfère en ce qui me concerne personnellement, travailler parce que je préfère compter sur moi-même que sur les autres.
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Sur le sujet du nucléaire justement, le haut-commissaire souligne que si le chef de l’Etat Emmanuel Macron « a fait des annonces très importantes lors de son passage, ce n’est pas pour tourner la page puisqu’un centre de mémoire va sortir, une étude… c’est pour qu’on puisse avoir une relation confiante et apaisée sur tous ces sujets. Et qu’on passe aussi au sujet qui à mon avis intéresse les Polynésiens. je verrais bien à leur rencontre mais à mon avis ils me parlerons plus de leur emploi, de leur logement ou de leurs préoccupations quotidiennes même si ce dossier, on ne peut pas faire comme s’il n’existait pas. »