Évolution institutionnelle des Outre-mer : une mission en Polynésie en mars

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La président de la Délégation aux Outre-mer, Davy Rimane, député de Guyane, est à l’initiative d’une mission d’information sur l’évolution institutionnelle des Outre-mer. Celle-ci se rendra dans plusieurs territoires dans les prochaines semaines. Un article de nos partenaires, Outremers360.

Publié le 23/01/2024 à 9:54 - Mise à jour le 23/01/2024 à 10:34

La président de la Délégation aux Outre-mer, Davy Rimane, député de Guyane, est à l’initiative d’une mission d’information sur l’évolution institutionnelle des Outre-mer. Celle-ci se rendra dans plusieurs territoires dans les prochaines semaines. Un article de nos partenaires, Outremers360.

La mission se rendra à La Réunion du lundi 5 au mercredi 7 février 2024, à Mayotte du mercredi 7 au vendredi 9 février 2024, à Wallis du 9 au 11 mars 2024, puis en Nouvelle-Calédonie du 12 au 15 mars et enfin en Polynésie du 16 au 21 mars. Selon les informations d’Outremers360, la mission a déjà mené des auditions d’experts institutionnels hors presse.  

« La création de cette mission fait suite au constat qu’alors même qu’il existe une obligation pour le Parlement de modifier la Constitution suite à l’organisation, en Nouvelle-Calédonie, du troisième référendum pour l’indépendance, d’autres collectivités éprouvent, elles aussi, le besoin de faire évoluer leur statut », indique l’entourage du député GDR de Guyane. Outre Davy Rimane, cette mission est composée de Philippe Gosselin, député (LR) de la Manche, Tematai Le Gayic, député (GDR) de Polynésie et Guillaume Vuilletet, député (Renaissance) du Val d’Oise. 

Pour rappel, si la première révision constitutionnelle concernait uniquement la Nouvelle-Calédonie, le chef de l’État « s’est toutefois dit prêt à étudier toutes les demandes tant qu’un consensus des acteurs locaux émergeait au préalable », note-t-on du côté du député de Guyane. « Et malgré des évolutions passées (on souligne la création des collectivités territoriales en Guyane et Martinique), il est apparu aux rapporteurs de la mission qu’il est nécessaire d’aller sur place et d’interroger directement les acteurs de terrain pour prendre la mesure des directions que ces évolutions pourraient prendre ».

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« Par ailleurs, la division entre l’article 73 et l’article 74 de la Constitution paraît de moins en moins pertinente dans la mesure où toute une gamme de statuts existent : treize territoires sont ainsi répartis en quatre catégories juridiques mais chaque territoire bénéficie en réalité d’un statut qui lui est propre » estime le député, qui souligne une « dichotomie devenue artificielle » qui « mériterait un dépoussiérage ».

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