Ces documents ont également été remis au Haut commissaire.
La présidence estime qu’il y a une « accélération de la procédure, qui s’apparente à une course contre la montre, qui a pour unique objectif d’empêcher le président de faire usage de ses droits de recours. Lorsque la justice devient expéditive après avoir pris son temps, elle n’est plus crédible ».
Dans ce communiqué, la présidence « dénonce un déni de démocratie, puisqu’elle vient heurter de plein fouet le suffrage universel tel qu’il s’est exprimé le 5 mai 2013, lorsque 62.000 électeurs Polynésiens ont porté au pouvoir le président Gaston Flosse en toute connaissance de cause, puisque les faits qui lui sont aujourd’hui reprochés sont très antérieurs à son élection, que l’arrêt de la Cour d’appel avait été rendu pendant la campagne électorale et qu’il a été largement utilisé par l’opposition ».
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Retrouvez l’intégralité du communiqué de la présidence en pièce jointe.
TNTV vous propose un reportage sur l’ambiance qui régnait à la présidence hier. La décision n’ayant pas été notifiée par le haut-commissaire, Gaston Flosse et son gouvernement ont toujours les rênes du Pays.