Les modifications statutaires porteront notamment sur « la reconnaissance du fait nucléaire » après les 193 essais réalisés sur les atolls de Moruroa et Fangataufa entre 1966 et 1996, et « la sanctuarisation de la dotation globale d’autonomie », rente annuelle accordée à la Polynésie française par la France (90,5 millions d’euros prévus pour 2017) notamment pour compenser la chute de l’activité économique après ces essais.
Les modifications statutaires porteront également sur « le statut des lois du pays », la clarification des compétences sur « les matières premières stratégiques » ou encore « les échanges numériques entre les institutions et l’Etat ».
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« Les aménagements que je souhaite apporter au statut, c’est pour apporter plus d’efficacité. Je ne demande pas de compétences nouvelles », explique le président du pays.
« Nous n’avons pas aujourd’hui les moyens de nos compétences. Pourquoi en demander plus? », ajoute Edouard Fritch, expliquant que l’Etat français payait actuellement les salaires des enseignants de Polynésie, même si l’éducation était du ressort du fenua.
Rédaction web avec AFP