Ces allégements fiscaux devraient permettre aux entreprises d’embaucher. Des mesures d’aide au logement pour les foyers modestes et pour les étudiants ont également été adoptées. Pour le président Fritch il s’agit d’un budget de combat.
La diminution progressive de l’impôt sur les sociétés devrait permettre aux entreprises du fenua d’être plus compétitives et, surtout, pour créer des emplois. Mais aussi plus de moyens alloués à l’éducation et à la jeunesse. Le gouvernement Fritch mise tout sur la relance économique. Mais pour l’opposition ces mesures vont hypothéquer l’avenir des Polynésiens.
Pour Teura Iriti, présidente du groupe Tahoera’a, « L’appellation qu’ils ont donné au budget 2017, un budget de combat, mais avec quelle arme » s’interroge t-elle. « Si c’est un pistolet à eau, cela ne sert à rien. Puisque aujourd’hui notre préoccupation c’est de dire, arrêtons de distribuer. Mais voyons plus loin, car distribuer, certes, mais il faut remplir les caisses du Pays, pour que nos enfants demain puissent s’y retrouver. »
La principale difficulté soulevée par l’opposition repose sur le fait que le gouvernement et la majorité ont reporté l’examen des mesures fiscales censées abonder les recettes de 2017. Une opération qui aurait été validée par les services de l’Etat.
« L’Etat aujourd’hui nous dit que l’on peut faire un budget au mois de décembre 2016, et au mois de décembre 2017, on va voter les lois fiscales pour pouvoir permettre au budget de valider les recettes qui composent son équilibre. Il y a quelque chose qui ne va pas » s’insurge Anthony Géros, président du groupe UPLD.
Ce qui conforte le gouvernement dans ces choix ce sont les bons chiffres de l’économie polynésienne. Les recettes augmentent et l’agence standard and poor’s pourrait améliorer la note de la Polynésie.
« Nous continuons à avoir une politique raisonnable en matière de dépenses, en matière d’emprunts, de restrictions des dépenses au sein de l’administration comme au sein du gouvernement. donc on peut s’attendre à ce que les choses aillent mieux au niveau de la notation » indique Edouard Fritch, poursuivant, « Mais au moment où je vous parle, je suis incapable de confirmer si cette note sera meilleure que celle que nous avons aujourd’hui, c’est à dire BBB-. »
Le budget 2017 de la Polynésie a été adopté dans l’après-midi par 33 voix pour et 24 abstentions. Il s’établit à 120 milliards en section de fonctionnement et 44 milliards en section d’investissement.
La diminution progressive de l’impôt sur les sociétés devrait permettre aux entreprises du fenua d’être plus compétitives et, surtout, pour créer des emplois. Mais aussi plus de moyens alloués à l’éducation et à la jeunesse. Le gouvernement Fritch mise tout sur la relance économique. Mais pour l’opposition ces mesures vont hypothéquer l’avenir des Polynésiens.
Pour Teura Iriti, présidente du groupe Tahoera’a, « L’appellation qu’ils ont donné au budget 2017, un budget de combat, mais avec quelle arme » s’interroge t-elle. « Si c’est un pistolet à eau, cela ne sert à rien. Puisque aujourd’hui notre préoccupation c’est de dire, arrêtons de distribuer. Mais voyons plus loin, car distribuer, certes, mais il faut remplir les caisses du Pays, pour que nos enfants demain puissent s’y retrouver. »
La principale difficulté soulevée par l’opposition repose sur le fait que le gouvernement et la majorité ont reporté l’examen des mesures fiscales censées abonder les recettes de 2017. Une opération qui aurait été validée par les services de l’Etat.
« L’Etat aujourd’hui nous dit que l’on peut faire un budget au mois de décembre 2016, et au mois de décembre 2017, on va voter les lois fiscales pour pouvoir permettre au budget de valider les recettes qui composent son équilibre. Il y a quelque chose qui ne va pas » s’insurge Anthony Géros, président du groupe UPLD.
Ce qui conforte le gouvernement dans ces choix ce sont les bons chiffres de l’économie polynésienne. Les recettes augmentent et l’agence standard and poor’s pourrait améliorer la note de la Polynésie.
« Nous continuons à avoir une politique raisonnable en matière de dépenses, en matière d’emprunts, de restrictions des dépenses au sein de l’administration comme au sein du gouvernement. donc on peut s’attendre à ce que les choses aillent mieux au niveau de la notation » indique Edouard Fritch, poursuivant, « Mais au moment où je vous parle, je suis incapable de confirmer si cette note sera meilleure que celle que nous avons aujourd’hui, c’est à dire BBB-. »
Le budget 2017 de la Polynésie a été adopté dans l’après-midi par 33 voix pour et 24 abstentions. Il s’établit à 120 milliards en section de fonctionnement et 44 milliards en section d’investissement.
Rédaction Web avec Sam Teinaore et Manava Tepa