Cette rencontre était centrée sur les avancées des ouvertures des archives. À cet égard, cinq administrations dépendant notamment de La Défense et des Archives nationales ont effectué un travail de déclassification des archives. Après 6 mois de travail, des milliers de documents et des dizaines de supports audiovisuels ont été rendus publics. À ce titre, près de 34 600 documents ont déclassifiés et seuls 59 documents ont été reconnus « proliférants » et donc retirés de la diffusion.
La ministre déléguée a tout mis en œuvre pour que les archives soient accessibles au plus grand nombre, répondant ainsi au mieux aux principes de vérité et de transparence voulus par le Président de la République. Le président de la Polynésie a salué et remercié la ministre pour tout le travail déjà réalisé conformément à la volonté exprimée par le Président de la République en juillet dernier lors de la Table ronde sur le nucléaire et à Papeete lors de sa visite. Les avancées sont déjà considérables.
Selon les services de l’État, il reste encore quelques linéaires de cartons d’archives à examiner et le travail continuera selon le même rythme.
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La ministre déléguée a annoncé qu’elle financera un poste de doctorant sur 3 ans, en espérant que ce chercheur sera Polynésien.
Au regard de la masse de documents papiers, du grand nombre de photos et de documents audiovisuels rendus disponibles au public, il convient désormais de concevoir la communication et la diffusion de l’ensemble de ces archives à la population intéressée et aux chercheurs.
À la demande du président Fritch, des experts du ministère de la culture viendront en Polynésie pour offrir un appui-conseil à la conception du Centre de mémoires sur le nucléaire.