Hier mardi, elle est venue seule se recueillir devant le Mémorial de commémoration du premier essai nucléaire en Polynésie. Dans le silence, Mereana Reid-Arbelot rend hommage aux fervents défenseurs des victimes du nucléaire : « C’est important d’être ici parce que nous avons trois unu en mémoire de Roland Oldham, de John Doom et de Bruno Barillot qui sont quand même les trois metua qui se sont occupés du fait nucléaire, de traiter ce sujet. Nous devons continuer leur travail« .
À 3 jours du scrutin, la députée sortante compte retrouver son siège au Palais Bourbon pour relancer la commission d’enquête parlementaire sur les expérimentations nucléaires, dont elle est à l’origine. Malgré les nombreuses investigations et les ouvrages parus sur le sujet, pour Mereana Reid-Arbelot tout n’a pas été écrit : « Pour la simple et bonne raison que les faits historiques ne sont pas complets. On ne sait pas tout. Il y a encore beaucoup de documents classifiés qui doivent être déclassifiés pour faire la lumière sur notre histoire. S’il reste des blancs, on ne peut pas avancer ».
Autre sujet qui tient à cœur à la candidate du Tavini, l’indépendance de la Polynésie : « En ce qui concerne l’indépendance, ni moi, ni personne ne décidera à votre place. Seule la population décidera pour l’indépendance. Donc pas de crainte. Je veux rassurer les électeurs et les électrices ».
– PUBLICITE –
La députée sortante se retrouve au coude-à-coude avec Pascale Haiti-Flosse pour le second tour des législatives. Le temps est compté pour mobiliser les 39 000 électeurs qui n’ont pas mis les pieds dans les bureaux de vote de Faa’a, Punaauia et des îles Sous-le-Vent au premier tour.