Les propos de Sylvana Tiatoa ne « reflètent pas la position de l’assemblée de la Polynésie française »

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"Un point de vue et une analyse personnelle susceptible de jeter, à tort, le discrédit sur les missions de service public du CHPF" : Antony Géros, président de l'assemblée de la Polynésie française (APF) a réagi suite aux propos tenus par l'élue Tavini Sylvana Tiatoa, le 24 mai dernier lors d'une séance plénière dans l'hémicycle.

Publié le 28/05/2024 à 15:42 - Mise à jour le 28/05/2024 à 16:29

"Un point de vue et une analyse personnelle susceptible de jeter, à tort, le discrédit sur les missions de service public du CHPF" : Antony Géros, président de l'assemblée de la Polynésie française (APF) a réagi suite aux propos tenus par l'élue Tavini Sylvana Tiatoa, le 24 mai dernier lors d'une séance plénière dans l'hémicycle.

Après le conseil de l’ordre des médecins, et le parti Ia Ora Te Nuna’a, c’est au tour d’Antony Géros, président de l’Assemblée de Polynésie française, de s’exprimer suite aux propos polémiques de l’élue Tavini Sylvana Tiatoa, le 24 mai dernier, lors d’une séance dans l’hémicycle. Elle déclarait, entre autres, « les Polynésiens ont été soignés comme s’il s’agissait d’Européens et cela s’est senti dans les moyens de soigner la population. Aujourd’hui, aucun médicament ne soigne vraiment les personnes. Les traitements qui sont faits aujourd’hui, ce n’est pas pour soigner, mais pour soulager les souffrances du peuple. Et c’est pour cela que chaque année l’hôpital est toujours déficitaire. (…) Ces fonds que nous mettons dans le fonctionnement du CHPF ne servent à rien puisqu’il y a autant sinon plus de personnes qui meurent. Il serait peut-être temps de se demander si notre politique sanitaire est au point. On rappelle souvent qu’il faut créer des emplois au CHPF comme si les maladies que rencontre notre peuple sont dues à un manque d’effectif à l’hôpital ».

« Un point de vue et une analyse personnelle » qui « ne sauraient bien évidemment refléter la position de l’assemblée de la Polynésie française, ni celle de sa majorité politique la composant » indique Antony Géros, dans un communiqué publié ce jour, qui affirme son soutien aux établissements de santé du fenua : « L’assemblée de la Polynésie française tient à saluer et remercier le travail -souvent difficile- accompli au service de toute la population Polynésienne par tous les établissements de santé du Fenua, publics et privés, les médecins, et l’ensemble des soignants (infirmières, sage-femmes, etc.), au-delà des clivages politiques et ethniques ».

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