« Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second », a déclaré le chef de l’État dans une allocution télévisée après l’annonce des résultats.
L’issue du scrutin européen « n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe« , « la montée des nationalistes et des démagogues est un danger pour notre nation », a-t-il ajouté.
« Les défis qui se présentent à nous, qu’il s’agisse des dangers extérieurs, du dérèglement climatique et de ses conséquences, ou des menaces à notre propre cohésion, ces défis exigent la clarté dans nos débats, l’ambition pour le pays et le respect pour chaque Français », a encore déclaré le président de la République. Et de poursuivre : « C’est pourquoi, après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de notre Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l’Assemblée nationale ».
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« Cette décision est grave, lourde, mais c’est avant tout un acte de confiance. Confiance en vous, mes chers compatriotes, en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même et pour les générations futures. Confiance en notre démocratie. Que la parole soit donnée au peuple souverain, rien n’est plus républicain. Cela vaut mieux que tous les arrangements, toutes les solutions précaires », a encore estimé Emmanuel Macron.
Le Rassemblement national a quant à lui indiqué qu’il « se battra pour avoir une majorité » et pour que Jordan Bardella « arrive à Matignon » à l’issue des élections législatives.
Sur le plan local, cette dissolution surprise abrège les mandats des trois députés (indépendantistes) de Polynésie : Steve Chailloux, Tamatai Le Gayic et Mereana Reid Arbelot. Les diverses formations politiques vont devoir rapidement s’accorder pour designer leurs candidats, le premier tour des élections législatives étant programmé dans 3 semaines.