Pour l’homme qui sera peut être le conseiller spécial pour l’outre-mer à l’Élysée en cas de victoire d’Emmanuel Macron, « Que ce soient des politiques, des gens favorables ou pas à nos idées, les syndicats, tous ont discuté sans idées partisanes (…) afin de faire remonter les attentes des Polynésiens. »
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Parmi ces attentes: la cherté de la vie: « Je l’entends beaucoup et, je l’ai constaté moi-même. » Les violences intrafamiliales: « Cela veut dire que la famille est malade, et quand la famille est malade, c’est tout le pays qui est un peu malade. »
Si au départ le programme pour l’outremer d’Emmanuel Macron se réduisait comme une peau de chagrin, ce que Max Dubois ne conteste pas, cela était du à une bonne raison. « On se posait la question de savoir si il y allait avoir un programme outremer ou pas. »
S’expliquant. « Il y a tellement de différences entre tous les territoires outremer » et de questionner « quel est le point commun, entre Mayotte qui est une terre républicaine sur laquelle vit des Maorais qui sont cent pour cent musulmans, et les attentes des Polynésiens qui ont d’autres aspirations ? »
Pour cet homme de terrain, « on ne peut pas véritablement faire un projet général outremer. » Raison pour laquelle sur le programme d’Emmanuel Macron, le projet outremer est peu représenté et étoffé. Mais, il est en train de se faire « avec vous », clame haut et fort Max Dubois. Argumentant: « On est en train de construire maintenant le programme pour chacun des territoires, dont la Polynésie française. »
Un programme pour la Polynésie « ambitieux » selon les dires du représentant d’Emmanuel Macron, « malgré la difficulté que nous avons d’être sur un territoire où beaucoup de compétences ont été transférées et ces transferts de compétences donnent moins de possibilités à l’Etat d’intervenir. » Mais qu’importe pour l’émissaire d’Emmanuel Macron, « les idées viennent de chez vous, et c’est cela qui est important. » Martelant, « Et c’est cela que je suis venu chercher… Votre expertise »
S’il a rencontré Edouard Fritch, ce n’est pas dans le cadre d’un quelconque soutien à Emmanuel Macron, mais « une rencontre dans l’éventualité d’une présidence d’Emmanuel Macron ». Pour lui, il est important, si son candidat était élu, « que le président Fritch tisse les premières relations entre le gouvernement et le staff d’Emmanuel Macron. »
Ce qui ne l’ont pas empêché d’évoquer pèle mêle, « la continuité territoriale, la vie chère, l’indivision, la fracture numérique etc… » Des problématiques que l’on devrait retrouver intégralement dans le programme outremer pour la Polynésie du candidat Macron, s’il accède au poste suprême le 6 mai prochain.