Moetai Brotherson rassuré sur le contrat de développement et de transition des communes après sa rencontre avec Manuel Valls

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En mission à Paris, le président de la Polynésie française s’est entretenu ce vendredi avec le nouveau ministre des Outre-mer. L’occasion, une nouvelle fois, de balayer les sujets prioritaires de la Collectivité, du renouvellement des conventions entre l’État et la Polynésie au CIOM prévu au printemps. Un article de nos confrères d'Outremers360.

Publié le 17/01/2025 à 7:28 - Mise à jour le 17/01/2025 à 7:29

En mission à Paris, le président de la Polynésie française s’est entretenu ce vendredi avec le nouveau ministre des Outre-mer. L’occasion, une nouvelle fois, de balayer les sujets prioritaires de la Collectivité, du renouvellement des conventions entre l’État et la Polynésie au CIOM prévu au printemps. Un article de nos confrères d'Outremers360.

« C’est toujours important de rencontrer le ministre des Outre-mer quand il vient de changer », a expliqué le chef de l’exécutif polynésien à l’issue de cet entretien durant lequel les « sujets techniques et politiques » de la Collectivité du Pacifique ont été évoqués.

En premier lieu, la « confirmation du maintien du Comité interministériel aux Outre-mer », annoncée par le prédécesseur de Manuel Valls, Jean-Noël Buffet mais pas que, puisqu’il était déjà question d’un CIOM dédié aux Collectivités du Pacifique début 2024. Une annonce qui, à l’époque, avait été faite par Philippe Vigier, alors ministre délégué aux Outre-mer, à l’issue du CIOM dédié aux Départements et Régions d’Outre-mer.

« Cette confirmation nous a été donnée, ce CIOM aura bien lieu au printemps » a assuré Moetai Brotherson. « On a informé le ministre que comme on avait déjà préparé le CIOM qui était prévu d’abord mi-mars, on allait lui envoyer un dossier avec les sujets qu’on voudrait voir inscrits à l’ordre du jour pour ce qui concerne la Polynésie ».

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Parmi les autres sujets abordés : « les conventions qui nous lient à l’État ». Et elles sont nombreuses : « le contrat de développement et de transition, la convention de santé, le renouvellement de la Convention décennale sur l’Éducation, la participation de l’État à la politique de solidarité ».

Concernant le contrat de développement et de transition pour les communes, des inquiétudes avaient été soulevées en début de semaine, en raison d’une possible baisse de moitié du financement, côté État, de ces contrats. Une « déconvenue » pour le président de la Polynésie qui a « appris au dernier moment » cette « coupe ».

« A priori, c’est le résultat des arbitrages qui avaient été faits par le gouvernement Barnier. Ces arbitrages, normalement, aujourd’hui, n’ont plus lieu d’être. Et donc les sommes manquantes devraient réapparaître, mais on attend d’avoir confirmation » à la fin de la journée de vendredi, a temporisé Moetai Brotherson. « Le ministre et ses équipes nous ont rassuré sur ce volet ».

Sur la convention santé, la « discussion n’est pas encore menée à son terme ». « Le changement de gouvernement ici n’aide pas, puisqu’on avait entamé ces discussions avec le gouvernement précédent. On doit les reprendre avec le ministre actuel et on compte beaucoup sur l’efficacité du dialogue entre nos équipes respectives pour mener à bien ces sujets ».

L’instabilité politique nationale est inévitablement une source de préoccupation pour le président de la Polynésie, qui espère « une stabilité dans les interlocuteurs qu’on a ici à Paris ».

Sans faire de pronostic sur la durée du gouvernement Bayrou, Moetai Brotherson salue également le choix du nouveau locataire de la rue Oudinot, « quelqu’un qui a été Premier ministre, qui aujourd’hui ministre d’État et numéro 3 dans l’ordre protocolaire. Donc, pour l’instant, on est satisfait de la position des Outre-mer dans l’organisation du gouvernement ».

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