« On est convaincus qu’on peut passer au premier tour, mais encore faut-il que les électeurs se mobilisent », lance Philip Schyle.
En 2014, il n’a manqué que 23 voix pour permettre à sa liste d’être élue au premier tour. Le maire sortant appel les électeurs qui le soutiennent à se mobiliser dès le 15 mars. Une fois élus, les membres de la liste voudraient appliquer leur programme le plus rapidement possible.
Il a trait au bien-être des administrés, notamment des matahiapo et des personnes souffrant de handicaps. Philip Schyle mise beaucoup sur les six chefs d’entreprises inscrits sur sa liste pour favoriser la création d’emplois dans la commune.
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« Ce qui nous manquait, c’est des compétences au niveau des élus, explique-t-il. Faire du développement économique, ça ne s’improvise pas, donc il faut avoir des chefs d’entreprise, des gens qui s’y connaissent et c’est un projet qui est important, un des projets phares de notre programme. »
La municipalité a créé récemment une société d’économie mixte pour exploiter les terrains de l’armée qui leurs ont été cédés. D’autres projets sont à l’étude pour créer des activités et donc des emplois.
En 6 années d’exercice au sein du conseil municipal, certains élus de l’opposition ont été séduit par le style Philip Schyle et l’ont rejoint cette année, comme Maeva Hargous, élue Tahoeraa Huiraatira.
« C’est quelqu’un de très charismatique, dans le sens où c’est quelqu’un de posé, de réfléchi, confie-t-elle. Et il ne va pas te répondre tout de suite, il réfléchit d’abord avant de donner une réponse. C’est quelqu’un que j’admire beaucoup pour sa capacité aussi à gérer sa commune, sa capacité à gérer tous ses agents. Même si on dit que tavana n’est pas souvent là dans les foyers, c’est quelqu’un de très disponible. »
La liste Tapura Philip Schyle est en ordre de bataille pour remporter la victoire dès le scrutin du 15 mars.
« Ce combat, cette victoire, c’est la nôtre, mais elle doit être assurée dès le premier tour pour que dès le lendemain nous nous mettions rapidement au travail », conclue Philip Schyle.