ONU : « Edouard Fritch n’est pas le porte-parole de tous les autonomistes » souligne le Tahoeraa

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Publié le 09/10/2016 à 9:23 - Mise à jour le 09/10/2016 à 9:23

Dans un communiqué, le parti orange a réagi à l’intervention du président Edouard Fritch à l’ONU la semaine dernière. Le Tahoeraa Huiraatira estime que le président de la Polynésie, bien qu’à la tête du Tapura Huiraatira, n’avait pas le droit de s’exprimer au nom de tous les autonomistes. « Le Tahoera’a Huiraatira, bien que relégué dans l’opposition à la suite de la trahison d’Edouard Fritch et de ses manœuvres internes, reste une composante majeure de la famille autonomiste et jusqu’aux prochaines élections, il reste dans les urnes le premier parti autonomiste de la Polynésie française. Nul ne sait aujourd’hui ce que pèse le Tapura, parti recomposé après les élections, né de combines et d’ambitions personnelles sans limites », écrit le parti orange.

Le Tahoera’a Huiraatira souligne qu’il a « toujours considéré qu’il ne fallait pas aller s’exprimer à l’ONU, ce qui consiste à faire le jeu de l’UPLD et de certaines nations hostiles à la France. Le dialogue franco-polynésien se traite entre Paris et Papeete. Edouard Fritch ne peut donc pas dire qu’il porte la voix de tous les autonomistes, il n’est que le porte-parole du Tapura ».
 
Enfin, pour la parti orange, Edouard Fritch est président de la Polynésie « par remplacement ». « Le Tahoera’a Huiraatira lui rappelle, s’il l’avait déjà oublié, qu’il n’a pas été élu par la population mais qu’il est devenu président à la suite d’une décision judiciaire. Il est président par remplacement. Pour l’heure le président Edouard Fritch n’est que le président de son parti puisqu’il a rompu avec la famille politique qui l’a porté au pouvoir en bafouant ainsi le choix des électeurs exprimé en 2013. Les Polynésiens qui sont seuls souverains dans leur choix s’exprimeront à nouveau en 2018. »
 

Rédaction web avec communiqué de presse

Le communiqué du Tahoeraa Huiraatira

« Edouard Fritch n’est que le porte-parole du Tapura. Il n’est pas le porte-parole de tous les autonomistes.
 
  
En se rendant à l’ONU, le président Edouard Fritch a affirmé s’exprimer au nom des autonomistes. Le Tahoera’a Huiraatira dénie à Edouard Fritch le droit de s’exprimer au nom des autonomistes.
 
Le Tahoera’a Huiraatira, bien que relégué dans l’opposition à la suite de la trahison d’Edouard Fritch et de ses manœuvres internes, reste une composante majeure de la famille autonomiste et jusqu’aux prochaines élections, il reste dans les urnes le premier parti autonomiste de la Polynésie française. Nul ne sait aujourd’hui ce que pèse le Tapura, parti recomposé après les élections, né de combines et d’ambitions personnelles sans limites. Edouard Fritch ne s’est donc exprimé qu’au nom du Tapura dont il est le président, et uniquement au nom du Tapura. Prétendre le contraire serait usurper une légitimité politique dont il n’est pas investi.
 
Le Tahoera’a Huiraatira a toujours considéré qu’il ne fallait pas aller s’exprimer à l’ONU, ce qui consiste à faire le jeu de l’UPLD et de certaines nations hostiles à la France. Le dialogue franco-polynésien se traite entre Paris et Papeete. Edouard Fritch ne peut donc pas dire qu’il porte la voix de tous les autonomistes, il n’est que le porte-parole du Tapura.
 
Le Tahoera’a Huiraatira lui rappelle, s’il l’avait déjà oublié, qu’il n’a pas été élu par la population mais qu’il est devenu président à la suite d’une décision judiciaire. Il est président par remplacement. Pour l’heure le président Edouard Fritch n’est que le président de son parti puisqu’il a rompu avec la famille politique qui l’a porté au pouvoir en bafouant ainsi le choix des électeurs exprimé en 2013. Les Polynésiens qui sont seuls souverains dans leur choix s’exprimeront à nouveau en 2018. »

 

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