ONU : la France participera aux travaux de la 4e commission, une première

Publié le

Dix ans après la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser, la France sera pour a première fois présente lors des discussions de la 4e commission à l'ONU.

Publié le 02/10/2023 à 10:37 - Mise à jour le 03/10/2023 à 10:03

Dix ans après la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser, la France sera pour a première fois présente lors des discussions de la 4e commission à l'ONU.

C’est la fin de la politique de la chaise vide. Le ministre de l’Intérieur en charge des Outre-mer, Gérald Darmanin, vient d’annoncer que la France participera pour la première fois aux travaux de la 4e commission à l’ONU. « Sur ce sujet comme sur les autres, l’État travaille avec les représentants élus, dans un esprit constructif, dans le respect de l’autonomie du territoire et de la souveraineté de la France », écrit-il.

Lire aussi : Quels enjeux pour la Polynésie lors de la 4ᵉ commission de l’ONU ?

Chaque année, une délégation du Tavini participe à cette commission en charge des questions de décolonisation. Pour la première fois également, Moetai Brotherson, indépendantiste, prendra la parole en tant que président de la Polynésie française. Le président du Pays veut construire une relation consensuelle avec le gouvernement central. « Je crois que tout le monde l’a constaté depuis mon élection : les relations avec l’État sont très bonnes, a déclaré Moetai Brotherson interrogé ce lundi à New York par TNTV. On a pu s’expliquer très longuement avec le Président Macron sur les tenants et les aboutissants de ce qui se passe ici et de la façon dont on voit l’évolution de nos relations avec la France. »

« Les relations avec l’État sont très bonnes »

Moetai Brotherson

En direct du siège des Nations Unies, Moetai Brotherson a estimé que « ce sont dix ans que nous avons passé avec une forme de déni de la réinscription ». « Ces dix ans d’incompréhension, dix ans d’absence de dialogue vont prendre fin demain, a-t-il déclaré.

– PUBLICITE –

Moetai Brotherson assure qu’il s’exprimera bien en tant que président et ne fera pas de confusion dans son discours entre « venir demander la mise en place d’un processus d’autodétermination et venir demander l’indépendance, ce dont il n’a jamais été question. »

L’interview de Moetai Brotherson à l’ONU

Dernières news

Activer le son Couper le son