Le projet de résolution, largement inspiré par les indépendantistes, doit être voté par l’assemblée générale de l’ONU en décembre. Il évoque la décolonisation, le nucléaire, ou encore l’exploitation des ressources naturelles par la Polynésie. Cependant, le président Edouard Fritch est aussi intervenu devant la 4ème commission pour défendre le statut d’autonomie et regretter la réinscription de la Polynésie française de la liste onusienne des territoires non autonomes à décoloniser. Il n’a en revanche pas demandé officiellement de désinscrire la Polynésie de cette liste.
Pour Richard Tuheiava cependant, il en avait bien l’intention : « On a marqué d’une pierre blanche notre passage à l’ONU. On n’a jamais été aussi loin dans le développement de cette situation de territoire non autonome. Nous avons fait la démonstration, malgré la présence du président Edouard Fritch et de sa tentative, finalement avortée (NDLR: désinscrire la Polynésie de la liste des territoires à décoloniser, selon l’UPLD) et bien nous avons fait la démonstration que bien entendu, la Polynésie est un territoire non autonome, et l’ONU n’avait pas eu tort en 2013 de nous réinscrire sur cette liste. »