Pour Sémir Al Wardi, politologue, « Le nouveau statut, avant d’être constitutionnalisé sera créé ici en Polynésie, voté par l’assemblée, partira en France auprès du parlement et reviendra ici où il sera soumis à un référendum ».
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Curieusement, pour le politologue, « cette proposition de Nicolas Sarkozy, c’est l’article premier du statut de Pays associé de Gaston Flosse ». Ce nouveau statut, Nicolas Sarkozy, souhaite l’inscrire dans la constitution.
« A partir du moment où l’on a un article particulier dans la constitution, on peut, si on le souhaite, ne peut plus être une collectivité territoriale, et donc disposer du pouvoir de légiférer. Par exemple, élire le président au suffrage universel direct ». Pour le politologue, « Cela élargit les champs des possibles, on sort du droit des collectivités territoriales. »
Pour accompagner le changement de statut, Nicolas s’engage à augmenter la dette nucléaire à 18 milliard Fxpf et de tripler la participation de l’Etat dans le financement du RST qui passerait à 3.5 milliard Fxpf.
Cette alliance entre les deux ex-hommes forts à de quoi surprendre lorsque l’on se souvient que Gaston Flosse a fait de la prison sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et surtout que l’ancien chef de l’Etat avait considérablement baissé le flux d’agent en provenance de la métropole.
Pour Sémir Al Wardi, il est question dans ce partenariat d’intérêts personnels. Pour Nicolas Sarkozy, récolter des voix, et pour Gaston Flosse… « Pour lui il est indispensable de revenir dans la vie politique, et cela veut dire participer aux primaires et pouvoir compter son électorat potentiel ».
Selon Sémir Al Wardi, Gaston Flosse veut prouver qu’il dispose d’une ressource militante forte en Polynésie et qu’il reste incontournable. « C’est son pari à lui. »