« J’ai proposé ma candidature et Oscar Temaru a aussi proposé la mienne. Désormais, il faut que le parti puisse se prononcer formellement, ce qui se fera le 18 mars, jour du congrès du Tavini, ou peut-être avant », a indiqué Moetai Brotherson à TNTV.
Cette candidature est « l’aboutissement d’une réflexion de longue date qui a démarré après » sa réélection à l’Assemblée nationale. « J’ai reçu des messages d’un peu partout. Les gens me demandaient d’être candidat à la Présidence (…) Je répondais, en général, que j’avais l’intention de poursuivre mon mandat de député (…) mais les messages n’ont pas arrêté (…) Leur accumulation a fait, qu’aujourd’hui, je me décide à me porter candidat », précise-t-il.
Le « déclic » a eu lieu récemment lors des obsèques Dorothy Levy, dit « Mamado », dont l’élu était très proche : « lors de son enterrement, j’ai rencontré énormément de personnes qui m’ont toutes dit la même chose, que depuis 6 mois, Mamado ne parlait que de ça, de sa volonté que je me porte candidat à la Présidence de la Polynésie (…) ça a été la dernière goutte qui a fait que je me suis décidé ».
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Si Moetai Brotherson sera donc le probable candidat du Tavini à la Présidence du Pays, le leader historique du parti, Oscar Temaru, sera bien en tête de la liste aux élections territoriales. « C’est la logique des choses (…) C’est notre Metua, le fondateur et président de notre parti », souligne l’actuel député.
En cas d’élection à la Présidence de Polynésie, Moetai Brotherson sera contraint de démissionner de son mandat de parlementaire au Palais Bourbon, les deux fonctions n’étant pas compatibles. Sa suppléante, Mereana Reid Arbelot, siégerait alors à sa place au sein de la représentation nationale jusqu’à la fin de la mandature. Si, en revanche, elle déclinait la proposition, une nouvelle élection serait organisée.