Une commission mixte maritime pour mieux coordonner les actions du Pays et de l’État

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MER - Le haut-commissaire René Bidal et le président Edouard Fritch ont signé ce mardi une convention créant la commission mixte maritime qui viendra mieux coordonner les actions du Pays et de l'État en matière de surveillance, contrôle et protection de tout ce qui a trait à l'environnement marin.

Publié le 30/04/2019 à 12:47 - Mise à jour le 17/06/2019 à 8:39

MER - Le haut-commissaire René Bidal et le président Edouard Fritch ont signé ce mardi une convention créant la commission mixte maritime qui viendra mieux coordonner les actions du Pays et de l'État en matière de surveillance, contrôle et protection de tout ce qui a trait à l'environnement marin.

« La précédente commission ne fonctionnait pas, elle était trop lourde, on ne savait pas sur quoi se déterminer. Donc il était très important, avec le président, qu’on modifie cette convention pour la rendre plus lisible et plus efficace », a expliqué ce mardi le haut-commissaire René Bidal, après avoir co-signé avec le président du Pays une convention mettant en place la Commission mixte maritime (CMM).

Au regard de l’immensité de la zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française et des enjeux liées à la préservation des ressources marines et halieutiques, des loisirs nautiques, de la préservation de l’environnement, il est impératif de bien coordonner les actions des services de l’Etat et du Pays dans les secteurs de la sécurité maritime, du développement économique et de la sécurité des usagers. C’est dans ce contexte que la commission mixte maritime a été créée, en remplacement du Conseil polynésien de la mer et du littoral (CPML).

En même temps que la commission mixte maritime, quatre groupes de travail sont mis en place, co-présidés par les services de l’Etat et de la Polynésie française dans les domaines suivants :

– « surveillance et contrôle des pêches » suivi par le Service d’Etat des affaires maritimes en Polynésie française et la Direction des ressources marines (DRM) ;

– « surveillance et protection de l’environnement marin » suivi par le bureau de L’Action de l’Etat en mer (AEM) et la  Direction régionale de l’environnement (DIREN) ;

– « sécurité en mer et loisirs nautiques »  suivi par le JRCC et la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) ;

– « l’hydrographie » (étude des fonds marins) suivi par le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) et le Directeur de l’équipement.

Des experts mais également des acteurs de la société civile pourront intervenir au sein de ces groupes de travail afin d’apporter un éclairage utile aux travaux en cours.

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