Aujourd’hui, pour Natacha Helme, ex-porte-parole de En Marche Polynésie qui avait rejoint Herefenua, « finalement la plateforme n’existe pas. Je ne pense pas qu’elle ait vraiment existé. Ça a été un début de constitution d’un rassemblement, d’une plateforme. Un nom qui a été pris au vol, mais qu’on n’avait même pas encore validé. Sachez qu’additionner des hommes et des femmes, c’est le plus difficile des exercices. Et aujourd’hui, c’est ce qui fait la situation de cette plateforme qui s’était mise en place. »
En Marche a pris ses distances avec Herefenua. « Du fait d’un communiqué, et parce que nous n’avons pas d’instructions claires de Paris, nous avons décidé de retirer La République en Marche de toutes négociations ou plateforme politique qui puisse exister pour les territoriales. Du coup, je retrouve cette liberté de pouvoir agir et décider avec qui je pourrais travailler. »
Invité de notre journal mercredi soir, Teiva Manutahi a assuré qu’on « ne les as pas mis dehors » Clarenntz Vernaudon et lui. « Ils (En Marche, NDLR) se retirent de la même manière que Bruno Sandras a décidé de ne pas poursuivre (….) Il n’y a pas de divorce, il n’y a pas eu de dispute, de dissentions. Il y a simplement une prise de position différente puisque la configuration n’est plus la même. (…) Le ticket c’était avec En Marche. En Marche n’y va plus. Par voie de conséquence, Bruno non plus. C’est eux qui arrêtent. Nous, on continue. »
Teiva Manutahi compte donc tout de même se présenter pour les territoriales. « Nous allons proposer une alternative et une plateforme la plus large possible. Les bonnes volontés, les chefs d’entreprise et les jeunes aussi, qui veulent déposer leur candidature, s’engager en politique. (…) Nous les accueillerons les bras ouverts », appelle Teiva Manutahi sans préciser s’il se présentera sous la bannière de Porinetia Ora ou avec une autre plateforme.