Sans doute y-a-t ’il des explications de notre histoire, la France n’est pas sortie de son hexagone sans qu’il y ait des conséquences. Parfois elles nous ont amené, et c’était l’anticipation que des peuples souhaitaient, d’autres fois il y a eu la volonté, et c’était la vôtre, de rester dans la république française. Et vous nous avez offert, le plus beau des cadeaux, d’être dans la République française. Et nous, et le Président de la République en premier, nous devons être parmi vous et ici je suis pleinement en France, parmi les français, émerveillé par ce que les française et les français sont capables de faire. Et chaque fois que je me déplace, que ce soit dans un département de la métropole, ou ici dans un territoire de l’Outre-mer c’est toujours le même émerveillement. Ce qu’on est capable de produire, notre culture, mais aussi notre artisanat, notre industrie. Et je ne voudrais pas que l’on puisse penser, même si vous avez fait un spectacle particulièrement éblouissant, que la Polynésie ce n’est que des danses. Non la Polynésie, c’est aussi de l’innovation, de l’industrie, de l’agriculture.
Et nous allons avoir l’occasion de le démontrer avec le président Fritch parce que nous allons aller visiter une exploitation de vanille, nous allons montrer que vous avez inventé ici des énergies renouvelables. Vous avez été capables de produire des procédés qui sont maintenant copiés parmi les pays les plus développés du monde. Et enfin je n’oublie pas que c’est ici qu’a été préparé la COP21, la conférence sur le climat et on peut en comprendre les raisons, quand on sait les risques, les aléas climatique, les catastrophes qui peuvent se produire… encore il y a quelques jours aux Fidji. Il était nécessaire que ça parte d’ici, du Pacifique pour que l’on puisse se dire, il faut que le monde prenne des décisions. Alors ma présence ici, c’est aussi une reconnaissance, une gratitude pour tout ce que vous faites, au nom de la France et au nom du monde. Et permettez-moi de dire à tous les groupes qui ont ici illustré la Polynésie, combien je n’étais pas capable de réaliser ce qu’ils faisaient et ce n’est pas une affaire d’âge, mais combien je trouve que ça permettait grâce à ce moment qui m’était réservé, de faire venir, je l’espère le plus de compatriotes ici en Polynésie et si c’est possible que le monde entier vienne ici en Polynésie, merci à tous.