100% de réussite pour la Prépa Maths, filière d’excellence de l’université

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Il y a aussi des bonnes nouvelles, en cette rentrée. Le cycle universitaire de préparation aux grandes écoles de l'UPF affiche un taux de réussite de 100%. Une performance surtout avec une partie de l'année à travailler de chez soi. Les 8 étudiantes sont toutes admises dans des écoles de renom pour apprendre le métier d'ingénieur...

Publié le 18/08/2020 à 11:04 - Mise à jour le 18/08/2020 à 14:32

Il y a aussi des bonnes nouvelles, en cette rentrée. Le cycle universitaire de préparation aux grandes écoles de l'UPF affiche un taux de réussite de 100%. Une performance surtout avec une partie de l'année à travailler de chez soi. Les 8 étudiantes sont toutes admises dans des écoles de renom pour apprendre le métier d'ingénieur...

C’est LA filière élite de l’université de la Polynésie française : le cycle universitaire de préparation aux grandes écoles, lancé il y a 3 ans, fait à nouveau carton plein. Au terme de la formation, la première promotion affichait déjà un taux de réussite exceptionnel. La seconde promotion récidive : l’ensemble des étudiantes, 8 jeunes femmes, vont toutes intégrer de prestigieuses écoles d’ingénieurs à la rentrée.

« On a lancé la filière en 2017, chaque promotion est sur deux ans, c’est donc la deuxième qui va à son terme », indique Gaetan Bisson, responsable du cycle universitaire de préparation aux grandes écoles parcours maths physique. « On est extrêmement contents parce-que cette promotion, comme la précédente, a obtenu des résultats brillants. On est fiers de nos étudiants. C’est une classe préparatoire maths-physique, comme celles que l’on trouvait traditionnellement dans les lycées, sauf qu’elle est à l’université. Pendant deux années, les étudiants approfondissent leurs connaissances en mathématiques, physique-chimie, informatique, français et anglais. On leur demande un investissement très important. A la fin, ça débouche sur 4 gros concours, qui leurs permettent d’accéder aux 150 grandes écoles d’ingénieurs françaises ».

L’une de ces étudiantes, Eve Rebouillat, explique son parcours : « Je voulais continuer à apprendre dans plusieurs domaines, et je ne voulais pas me déterminer tout de suite. Mais je vais aller à l’Ecole Normale Supérieure à Paris, et je vais étudier les géosciences afin de mieux comprendre la planète pour mieux la protéger. J’ai envie d’œuvrer dans le développement durable. C’est beaucoup d’investissement et beaucoup de travail, mais ça en vaut la peine »!

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« Dès la première année, on s’est dit : on ne va pas se faire la guerre entre nous, c’est nous contre la France, pas nous contre nous ! »

Théa Marquand est une jeune femme déterminée. Enthousiaste, elle raconte : « J’aimerais être ingénieure informatique Il y a plusieurs domaines qui m’intéressent. Le fait de choisir une prépa, c’était assez clair, mais j’ai un peu changé d’idée au cours des deux ans de cursus. Initialement, je voulais être contrôleur aérien, puis j’ai eu un gros coup de cœur pour l’informatique et j’ai décidé de continuer dans cette voie. Quand on débute une carrière, c’est stimulant de voir qu’on a un champ des possibles large« !

Permettre aux étudiants de prépa d’amorcer les études supérieures entourés par leurs familles

Principal avantage de cette prépa au fenua : « On a voulu ouvrir cette formation ici, parce-qu’il y avait énormément d’étudiants qui partaient chaque année en métropole pour intégrer une classe préparatoire de ce type », précise Gaetan Bisson. « On sait bien que quand on a 18 ans, et à peine le bac : c’est très difficile, pour ceux qui n’ont pas de famille et pas d’attache en métropole, d’arriver là bas sans connaître le pays, ni personne, et de devoir s’investir tout de suite dans une formation qui demande beaucoup de travail. On a voulu ouvrir ici pour que nos étudiants puissent envisager cette formation de manière sereine, et en restant là où ils ont le soutien moral et matériel nécessaire ».

Théa Marquand fait partie des 8 étudiantes reçues dans une grande école pour devenir ingénieure

« J’entre dans une école d’ingénieur spécialisée dans le génie-civil », explique Nancy Caquin, l’une des lauréates. « Je n’ai pas de projet figé, j’attends de voir ce que je vais faire pendant les trois ans d’école, quelles seront les opportunités. Si je n’entre pas dans une entreprise, j’envisage l’enseignement. Partir en France, ce sera une expérience pour moi. Je ne connais pas. Mais dans l’idéal, je souhaite travailler en Polynésie ».

Pour suivre ce cursus, il faut passer la sélection d’entrée. « Pendant deux ans, on les accompagne. On a de petits effectifs : une quinzaine d’étudiants voire moins, pour pouvoir assurer un bon suivi. Le taux d’encadrement est aussi important. Tout le monde joue le jeu et à la fin, ça paie », conclut le responsable de la formation. « C’est vraiment une fierté pour nous de porter d’excellents étudiants polynésiens, et de les envoyer intégrer les meilleures écoles en France »!

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