Ils ont déjà visité 17 pays… Kohu, Jessica et leurs deux enfants ont quitté l’archipel des Marquises il y a un peu plus d’un an pour un tour du monde en famille. Au travers de leur page Facebook Les Marquises autour du monde, ils se donnent pour objectif d’inspirer et de diffuser un peu de leur culture. Cette semaine, les Barsinas sont par exemple intervenus dans une école pour raconter leurs aventures.
La petite famille souligne la « bienveillance » de ceux qu’ils ont croisés depuis le début, du Canada à la métropole en passant par l’Espagne. « À la Réunion aussi, on a été accueillis par beaucoup de familles. Certains, c’était des contacts, des amis proches qu’on a, mais aussi beaucoup de familles qu’on ne connaît pas et qui ont sauté le pas en nous ouvrant leurs portes de leur intimité pour quelques jours. Et ça, c’est juste merveilleux, raconte Jessica. Le quotidien en Polynésie, ça fait rêver beaucoup de gens. J’ai tendance à dire à Kohu qu’on est bien nés. On a de la chance d’être nés en Polynésie. C’est une destination qui fait rêver beaucoup de monde. Et du coup, les gens, en nous invitant chez eux, ils touchent aussi un petit peu ce rêve d’aller dans nos îles et de découvrir notre façon de vivre et notre façon d’être. »
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Kohu assure le suivi de l’éducation des enfants, Jessica gère l’organisation des voyages. La machine est bien rodée. « Jess c’est plutôt l’organisation, les hébergements, les activités, l’anticipation. Les enfants moi, je les admire, parce qu’ils nous suivent dans cette aventure, qui n’est pas de tout repos, ce ne sont pas des vacances, parce qu’on voit beaucoup de choses, on rencontre pas mal de gens, on bouge énormément, mais c’est une question d’équilibre. »
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« Aujourd’hui, on sait que les enfants en ont besoin, il faut qu’on arrive des fois à se dire là, il faut se reposer un petit peu et pour mieux continuer, confie Jessica. Par exemple quand on fait dodo dans la nature, on est contents de retrouver un logement après, parce qu’on ne dort pas si bien que ça, on a le minimum et tout, mais ce ne sont pas des nuits très reposantes, ça fait partie du voyage, ça fait partie de l’aventure et c’est dans ces moments-là les moments les plus compliqués que ça forge le plus, c’est là où il y a plus de magie. Et je pense que ce qui est bien, c’est que des fois, on est confronté à des peurs, de l’inconnu et tout, et je pense que les enfants le voient aussi et se disent ok, si les parents peuvent y arriver, nous aussi, on peut y arriver. »
Un des rêves de la petite famille était de voir les aurores boréales. Et c’est chose faite. « Les aurores boréales, ça fait un moment qu’on les cherche. Ça fait un an, un peu plus d’un an. Et là, ça y est, quand on les a eues, c’est extraordinaire. Et je pense que s’il n’y avait pas cette attente, c’était trop facile, ce ne serait pas aussi beau. »
Une vie pleine de surprise et de moments magiques. Mais en quittant le fenua, les Barsinas ont aussi quitté leurs proches. Grâce aux réseaux sociaux, les enfants gardent contact avec leurs amis rencontrés sur la route. Un accès aux réseaux qui passe par les parents. Jessica et Kohu profitent d’évoluer en dehors du système classique pour tenir Kovai et Klayki loin des jeux. « On a décidé d’aller sur une application qui s’appelle Duolingo pour apprendre des langues, raconte Kovai. Après, il y a les applications de dessin. Après, il y a d’autres applications qu’on a utilisées pour apprendre. »
Leur aventure a inspiré d’autres familles polynésiennes qui ont pris contact avec eux et préparent leur voyage. Prochains pays sur la liste de Jessica, Kohu et leurs enfants : la Grèce, l’Égypte, ou encore la Suisse.