La mission Pégase 23 a débuté, dans la nuit de samedi à dimanche, depuis la métropole, et se poursuivra jusqu’au 3 août. Plus de 320 aviateurs participent à cette projection d’envergure dans l’Indopacifique à bord d’une vingtaine d’appareils : dix Rafale, cinq A330 Phénix MRTT et quatre A400M Atlas. Lors de cette mission, ils effectueront plusieurs escales aux Emirats Arabes Unis, à Singapour, en Malaisie, mais aussi, pour la première fois, en Corée du sud ainsi qu’au Japon.
Les aéronefs et leurs équipages doivent aussi se rendre à Guam et Palau pour participer à une série d’exercices d’ampleur aux côtés des forces armées américaines et de plusieurs pays alliés de la région, durant trois semaines, du 2 au 21 juillet.
La Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française sont également concernées par cette mission. Mais contrairement à l’exercice « Heifara » de 2021, au cours duquel deux A400M Atlas, deux A330 MRTT Phénix, 1 KC-135 et, surtout, trois Rafale s’étaient posés sur le tarmac de Tahiti-Faa’a, il n’y aura cette fois pas d’avion de chasse dans le ciel polynésien.
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Seul un appareil de transport A330 MRTT sera en effet projeté jusqu’à Tahiti pour embarquer des militaires du Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P) dans le cadre d’une coopération bilatérale avec une unité des Marines Corps Forces Pacific à Hawaii, précise le Commandement supérieur des forces armées en Polynésie, contacté par TNTV.
Ce « partenariat baptisé Hoaraa-Makamaka –‘amitié’ en tahitien et hawaiien’ – » permettra aux militaires du RIMaP-P de s’entraîner au combat en zone urbaine, au corps à corps, ou encore à des opérations héliportées.