Fraîchement diplômés du baccalauréat, les nouveaux étudiants inscrits en filière d’économie-gestion ont entamé aujourd’hui leur première année universitaire. Une année décisive au cours de laquelle le décrochage est important, comme le souligne Patrick Leleu, professeur en économie-gestion à l’UPF : « C’est l’année où tout se joue. C’est pour cela qu’il y a une dizaine d’années, le ministère de l’Enseignement supérieur a mis en place un dispositif d’accompagnement bac-3 / bac +3 ».
Avec ce dispositif, l’idée est de faire en sorte que les étudiants du supérieur et les enseignants de lycée se coordonnent sur la manière de faire progresser les élèves de toutes les sections. En somme, créer une cohérence pédagogique du lycée à la faculté, « de manière à réduire au maximum l’échec », conclut M. Leleu.
Pour atténuer les appréhensions de chacun, le dispositif Mono hau, interrompu durant la crise sanitaire, a été réactivé. Une visite guidée des différents bâtiments du campus de 19 000 mètres carrés.
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Une rentrée, cette fois, sans les contraintes liées à la crise sanitaire mais avec le maintien, néanmoins, des moyens mis en œuvre pour des cours en distanciel : « L’année dernière, on a fait beaucoup évoluer nos pratiques pédagogiques. L’université a mis des moyens pour acquérir de nouvelles technologies, on a engagé du personnel pour aider les enseignants à réaliser des enseignements en distanciel… On va mettre à profit tout ce travail qui a été fait l’année dernière », souligne Marina Demoy-Schneider, vice-Présidente de la commission de la Formation et de la vie à l’UPF.
Plus de 2500 étudiants vont donc reprendre progressivement les cours cette semaine. Un effectif qui tend à diminuer un peu en raison du départ vers l’Hexagone des étudiants de 3è année qui étaient bloqués en Polynésie par la pandémie de Covid.