Le ralentissement de la croissance est dû à la baisse de la natalité et au déficit migratoire.
En 2019, 3 540 enfants sont nés vivants de mères résidentes et 1 551 Polynésiens sont décédés. Le solde naturel, autrement dit la différence entre les naissances en vie et les décès
sur l’année, est positif de 1 989 personnes. Cet accroissement naturel est en baisse depuis de nombreuses années, ceci s’explique en premier lieu par une diminution de la natalité, puis par
le vieillissement de la population (augmentation de la mortalité).
Le solde migratoire entre les deux derniers recensements de 2012 et 2017 est déficitaire de 1 100 personnes par an ; par hypothèse, ce déficit annuel est prolongé sur 2019.
L’estimation de la population au 31 décembre 2019 est donc de 278 400 personnes, soit 1 000 personnes supplémentaires par rapport à 2018.
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Par ailleurs, la structure de la population évolue : en effet la part de personnes de 75 ans et plus augmente alors que celle des moins de 20 ans diminue. Cette mutation est la conséquence de l’allongement constant de la vie, de la baisse de la natalité et des migrations.
La migration des jeunes entre 20 et 24 ans observée depuis 20 ans se poursuit. Elle est probablement expliquée par les poursuites d’études et la recherche d’un premier emploi en France métropolitaine ou à l’étranger.
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