Quatre nouveaux navires pour la desserte inter-îles

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Ce mardi, les conclusions de l’observatoire du transport maritime intérieur (11 juillet) ont été présentées. L’occasion pour nous de faire un point sur les problématiques et perspectives de la desserte maritime interinsulaire dans les différents archipels.

Publié le 06/08/2024 à 15:36 - Mise à jour le 06/08/2024 à 18:12

Ce mardi, les conclusions de l’observatoire du transport maritime intérieur (11 juillet) ont été présentées. L’occasion pour nous de faire un point sur les problématiques et perspectives de la desserte maritime interinsulaire dans les différents archipels.

40% des 20 navires qui desservent les 5 archipels ont plus de 40 ans. Cette flotte vieillissante pose problème, les pannes deviennent de plus en plus récurrentes et perturbent les liaisons maritimes. Pour y remédier, le Pays incite les armateurs à renouveler la flotte à travers la défiscalisation locale.

« Il faut savoir que pour un porteur de projet privé, celui-ci peut financer à hauteur de 30% l’acquisition d’un navire neuf à l’aide de crédits d’impôts qui sont octroyés par le pays s’il est lauréat de la défiscalisation locale, explique le ministre Jordy Chan. Et ce que nous avons décidé de faire en conseil des ministres, c’est de sanctuariser cette défiscalisation locale, donc de prévoir une défiscalisation locale qui sera octroyée pour un projet de navire neuf sur la desserte maritime intérieur, par an.« 

Cette défiscalisation locale va représenter un investissement de 6,5 milliards pour la mise en service de quatre nouveaux navires d’ici 2026. Mais qui dit plus de navires, dit de plus de personnel. Pour pallier l’absence de certaines formations sur le territoire, 21 personnes ont bénéficié d’une bourse pour suivre des formations spécialisées dans l’Hexagone.

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« Le gouvernement a sollicité le fonds d’intervention maritime auprès de l’État qui est une disposition qui permet d’avoir des financements sur des sujets particuliers, détaille la directrice de la DPAM Cathy Rocheteau. Ce qui a été imaginé, c’est de prévoir tout, c’est-à-dire l’installation en métropole, une allocation mensuelle pour pouvoir vivre. En fait, l’idée, c’était qu’on leur facilite l’existence pendant leurs mois de formation pour qu’ils reviennent formés et qu’ils reprennent le commandement des navires polynésiens ».

Autre changement : le Pays va rendre le logiciel de téléservice Revatua obligatoire pour les armateurs en octobre 2024. Objectif : dématérialiser la procédure pour fluidifier et améliorer le processus de prise en charge du fret et des voyageurs.

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