Huit premiers cas des piqûres de méduses ont été rapportés sur plusieurs communes de Tahiti au cours du week-end dernier.
Les méduses se déplacent grâce au vent, aux courants et aux marées, et prolifèrent dans tous les océans. En Polynésie française, les méduses rencontrées ne sont responsables que de réactions modérées.
Les méduses ont des filaments avec des cellules urticantes qui injectent un venin lorsqu’elles entrent en contact avec la peau. Les symptômes locaux comprennent une douleur vive, une rougeur, des démangeaisons et une éruption cutanée souvent en forme de fouet. Les réactions générales graves sont rares mais peuvent inclure des maux de tête, une léthargie, des vertiges, des malaises.
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Suite à une piqûre de méduse, le ministère de la Santé rappelle la conduite à tenir :
Ce qu’il ne faut pas faire :
- Rincer à l’eau douce : cela entraînerait une rupture des vésicules et tout le venin se déposerait sur la peau ;
- Inciser la lésion ou chercher à la faire saigner ;
- Sucer pour aspirer le venin ;
- Se gratter : ceci aggraverait les signes en permettant l’éclatement de la totalité des cellules encore présentes sur la peau.
Ce qu’il faut faire :
- Appliquer de la mousse à raser puis racler délicatement la mousse contenant les cellules urticantes ainsi piégées, à l’aide d’un objet rigide comme une « carte de crédit » ;
- Rincer abondamment la piqûre à l’eau de mer ou au sérum physiologique. Il est possible d’utiliser de l’eau chaude (mais pas brûlante) ;
- Traitements médicamenteux possibles : paracétamol et antihistaminique.
En cas de besoin, contactez votre médecin traitant.