Elles sont directrices de cabinet, procureure de la République ou encore cheffe adjointe… Huit femmes étaient invitées à raconter leur parcours lors d’un café-débat à l’Université de la Polynésie française, ce matin. Des discussions qui ont se sont attelées à passer outre le plafond de verre imposé aux femmes.
« Toute la question, c’est de dépasser nos propres limites, arriver à se dire que l’on est capables et que concilier vie personnelle et vie professionnelle pour occuper des postes à responsabilité est parfaitement faisable » , assure l’adjointe à la cheffe de mission de la stratégie et de l’évaluation au Haut-Commissariat, Vaitiare Silvestro. Il faut s’encourager et s’auto-motiver » .
Ne pas se limiter dans sa progression de carrière en raison de sa vie personnelle : un conseil que connait bien Darleen Parker, étudiante à l’UPF. Jeune mère de deux enfants, originaire de Arutua aux Tuamotu, elle est retournée sur les bancs de l’université il y a peu. « J’ai terminé major de mon semestre, alors que des gens ne croyaient pas en moi. On me disait qu’avec deux enfants, ce serait difficile de vivre sur Tahiti, loin de la famille » , se souvient-elle, galvanisée par l’envie de leur prouver le contraire. « Il faut vaincre les stéréotypes. C’est pas parce qu’on est des femmes qu’on est faibles, au contraire, on est plus fortes ! » , sourit-elle.
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Des femmes fortes… et des cheffes d’entreprise présentes qui inspireront certainement d’autres femmes. En 2019, elles représentaient 42% des cadres en France et en Outre-mer.