« Les pièges, ce sont des moitiés de noix de coco que vous allez attacher un peu partout les appâter. Et en fait, c’est le soir qu’ils vont sortir de leur cachette. Mais ce n’est pas aussi facile que ça, car il faut vraiment crapahuter pour trouver les bons endroits où poser les pièges à kaveu » explique Leon Hauata, habitant de Faaite, qui chasse les crabes.
Ce n’est que plus tard dans la nuit que les chasseurs viennent contrôler si la pêche a été bonne, et parfois, leur famille les accompagne : « Lorsque vous descendez à plusieurs au rahui, c’est bien. Au moins, tout le monde peut aller au kaveu. Bon, après cela dépend de la forme de chacun parce que le départ est à minuit, et souvent, quand vous les réveillez, personne ne bouge » poursuit Leon Hauata.
Seuls les plus gros, de près de 2 à 3 kilos seront prélevés pour les besoins du tournage. Le reste sera laissé sur place pour assurer la reproduction de l’espèce, car telle est la vie au rahui.