À Mahina, on recycle utile

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La commune de Mahina a ouvert depuis le mois de juin une "ressourcerie" dans les locaux de l’ancienne école Amatahiapo. Le fruit d’un partenariat avec Tata’i, les ateliers collaboratifs de réparations de Moea Pereyre. Cette structure recycle le matériel défectueux pour lui donner une nouvelle vie. Une manière de limiter la pollution, mais aussi d’équiper la ville à coût réduit.

Publié le 18/09/2024 à 9:43 - Mise à jour le 18/09/2024 à 10:24

La commune de Mahina a ouvert depuis le mois de juin une "ressourcerie" dans les locaux de l’ancienne école Amatahiapo. Le fruit d’un partenariat avec Tata’i, les ateliers collaboratifs de réparations de Moea Pereyre. Cette structure recycle le matériel défectueux pour lui donner une nouvelle vie. Une manière de limiter la pollution, mais aussi d’équiper la ville à coût réduit.


Des scies et des perceuses : il n’en faut pas beaucoup plus pour faire du neuf avec du vieux. Les employés de la première ressourcerie de Polynésie française redonnent vie à des objets destinés à la déchetterie.

« La commune nous dépose des télévisions, des appareils électroménagers… et nous, on travaille avec. Soit on démantèle tout et on fait le tri pour pouvoir dépolluer l’appareil, soit on répare, on lui redonne une seconde vie pour en faire profiter les familles les plus nécessiteuses de Mahina. On travaille sur le bois recyclé, c’est-à-dire qu’on récupère du bois qu’on a jeté, comme des palettes, et on essaie de faire des jardinières, par exemple » explique Roger Opeta, secrétaire de la ressourcerie de Tata’i.

Lancés sur le modèle de Tata’i, ces ateliers collaboratifs accompagnent les particuliers dans leurs réparations. La structure est gérée par un employé, 3 CAE et deux bénévoles. Des professionnels en électronique viennent aussi apporter leur savoir-faire une fois par semaine.

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Depuis le mois de juin, ce sont deux machines à laver, deux fours micro-ondes, un téléviseur ou encore un fer à repasser qui ont été remis en état. Et des personnes de la commune ont été formées aux réparations, comme Vatea Taerea, ancien cuisinier en pleine reconversion : « Je voyageais et je ne voyais pas beaucoup mes enfants, et on m’a proposé ce poste, c’est à terre et en face de chez moi, j’ai sauté sur l’occasion. Ça me plait bien ».

Si les objets de la ressourcerie proviennent principalement de la récolte hebdomadaire des encombrants, les particuliers peuvent aussi faire des dons. Ils sont à déposer le lundi matin et le mercredi en milieu de journée.

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