L’accord réalisé à Paris en décembre 2015 lors de la COP21 a pour objectif de limiter la production de carbone et de gaz à effet de serre dans le monde. Tous les États insulaires du Pacifique s’étaient mobilisés.
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« Les États-Unis sont le deuxième plus gros pollueur de la planète. Leur adhésion était essentielle à la bonne réalisation de cet accord ratifié par 147 pays. Le retrait des États-Unis rendra plus difficile la réalisation des objectifs », s’inquiète le président de l’Assemblée.
Les îles basses et les atolls du fenua sont directement concernés par la montée des eaux. « La réalisation de cet accord est donc essentielle à notre préservation, ajoute-t-il. Nous regrettons que le Président des États-Unis n’ait pas plus de considérations pour les peuples des États insulaires du Pacifique (…) sa décision est un mauvais coup porté contre notre maison commune ».
Marcel Tuihani exprime sa solidarité avec Emmanuel Macron. « Nous partageons ses propos lorsqu’il dit : « qu’il n’y a pas de plan B parce qu’il n’y a pas de planète B ». Aucune promesse électorale ne peut prévaloir sur l’intérêt supérieur de l’humanité tout entière, tant il est vrai que le réchauffement climatique ne connaît pas de frontière.»