Après plusieurs jours de malaise à la direction des Affaires sociales – conséquence de l’éviction de Catherine Ah-Sha, l’ancienne directrice : la ministre des Solidarités ouvre le dialogue avec ses salariés. « Je viens leur dire que j’ai confiance en eux, mais que j’ai aussi besoin d’eux, et nous sommes là pour une mission qui nous a été confiée » déclare Isabelle Sachet au micro de TNTV. Outre le renvoi de la directrice, remplacée par Valérie Hong Kiou, les travailleurs du social déplorent des missions en décalage avec les moyens fournis.
« Je leur ai obtenu quand même douze postes, dès que je suis arrivée, au premier budget, je les ai défendus. Les douze autres que nous n’avons pas obtenus, je me suis battue pour qu’ils aient des CDD. Il faut me laisser du temps aussi. Parce qu’on est plusieurs ministres à avoir besoin de postes… » se défend la ministre. C’est un discours apaisé pourtant que tient la responsable politique à l’issue de la rencontre. « Je viens de trouver des personnes heureuse, et je suis moi-aussi très heureuse. Nous avons réussi à mettre de la cohésion dans cette belle équipe de la SDFE ».
Titaua Teuira, agent administratif, n’est pas tout à fait du même avis. « Les arguments qu’elle a donnés pour évincer la directrice ne tiennent pas. Il n’y a toujours pas assez de moyens, toutes les demandes qui ont été faites n’ont pas été honorées. » Même défiance du côté de A ti’a i Mua. « On nous a annoncé des promesses qui ne sont pas sûrs d’être tenus. Nous avons eu le discours je vous ai compris, je pense qu’il est plus qu’urgent que notre ministre rencontre les syndicats en comité restreints pour vraiment faire des protocoles d’accord, assène Claudine Laugrost, représentante A ti’a i mua aux affaires sociales. Si la ministre ne le fait pas d’ici peu, on sera peut-être obligé de déposer un préavis. »
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