Cela fera bientôt une semaine que les salariés de l’association Apair Apurad sont en grève. Ils réclament l’amélioration de leurs conditions de travail et une revalorisation de leurs salaires.
La direction a soumis des propositions au syndicat CSTP-FO. Des « propositions intéressantes, mais pas suffisantes pour garantir la sécurité et la santé mentale des salariés » selon la déléguée syndicale Aveirii Lachaux. Des contre-propositions ont été faites et devaient être étudiées ce week-end par la direction.
Mais ce lundi, les syndicalistes manifestent leur mécontentement. « Les négociations visant à résoudre le conflit entre la direction et les salariés de l’Apair Apurad sont dans l’impasse, la Direction de l’association laissant volontairement traîner les discussions », estime dans un communiqué Aveirii Lachaux.
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Selon elle, le président de l’association est absent, « hors territoire » depuis le 4e jour du préavis de grève et aurait laissé « la gestion du conflit à 2 de ces cadres (dont l’un à moins de 3 mois dans l’association) ».
Ce qui bloque ? Ces personnes refuseraient catégoriquement de négocier une revalorisation salariale.
« Nous rappelons que la démarche des salariés de Apair Apurad s’est toujours inscrite dans un cadre d’un dialogue respectueux et apaisé. Toutefois, il apparaît clairement que la direction ne semble pas disposée à trouver une issue favorable à ce conflit, ce qui illustre malheureusement le mépris récurrent à l’égard des salariés depuis de longues années déjà », écrit la représentante de la CSTP-FO.
« Pour négocier, encore faut-il être deux ! », souligne-t-elle.
Par ailleurs, dans un autre communiqué, les infirmiers de l’association se sont quant à eux désolidarisés du mouvement. « Contrairement aux autres cœurs de métiers de l’association, ils n’ont été ni consultés, ni informés de la démarche de la déléguée syndicale de la CSTP-FO », soulignent-ils.