Vendredi dernier à Rimatara, la houle a fait des dégâts et les rafales de vent ont atteint les 110 kilomètres/heure. Une balise d’amarrage de bateau s’est même retrouvée sur la plage. « C’est un balise sur laquelle s’amarrent les navires qui viennent chez nous. Elle était accrochée à environ 150 mètres des côtes. La chaîne s’est cassée et la balise s’est donc retrouvée sur la plage » explique Taputu’ura Ioane, habitant de l’île.
Une balise d’amarrage sur le sable, des arbres couchés sur la route, des tarodières recouvertes d’eau, des cultures vivrières dévastées… Un réel désastre : « Ce n’est pas la totalité des tarodières qui a été ensevelies, mais celles qui sont les plus basses. Par contre, les cultivateurs on perdu 100 % de leur culture. Les tarodières ont été ensevelies, les bananeraies et autre cultures vivrières ont été dévastées par le vent » déclare un habitant de Rimatara.
Les pompiers, les policiers municipaux, les gendarmes et les agents de la commune ont uni leur force pour venir en aide à la population de Rimatara et dégager les arbres de la route. Un arbre a même sectionné les lignes électriques de l’île, plongeant Rimatara dans le noir vendredi soir. « Nous avons prévenu notre population, taché de les mettre en sécurité face à l’annonce de vent fort que nous avons reçu. En fin de journée, vendredi, il y a eu une coupure d’électricité sur toute l’île et nous n’avions plus aucun moyen de communication » nous dit Hirama Georges Hatitio, le maire de Rimatara.
Ce mercredi, l’électricité et le réseau de télécommunication ont été remis en service, mais la population et les forces vives de Rimatara restent prudents.
Rédaction web avec Davidson Bennett et Samuel Ravatua-Smith