Sur les hauteurs de Erima à Arue, on relève chaque jour un peu plus le défi de l’autonomie alimentaire. Au centre To Tatou Fare, un potager est né des mains de dix personnes issues de quartiers prioritaires. Un potager qui a vu le jour au début de la crise sanitaire en 2020. Les légumes récoltés sont aujourd’hui transformés : « Là, je suis en train de faire des frites de patates douces et de uru, plutôt que d’aller en acheter au magasin. On peut même faire aussi des frites de bananes vertes » indique Diana, une stagiaire.
Diana a aujourd’hui son propre potager et transmet à ses enfants son savoir-faire. C’est tout l’objectif de cette initiative avec le contrat de ville et la commune. Et des initiatives, il y en a beaucoup, comme l’aquaponie, le compostage, la fabrication d’éponges avec de vieux tee-shirts ou encore de son propre déodorant comme ici : « Nous avons mis en place ces projets pour aider les familles à être plus autonomes, mais aussi créer leur activité » explique Atera Moo, animatrice au service jeunesse, sport et emploi de la ville de Arue.
Le public était invité ce matin à venir participer aux ateliers ou tout simplement s’informer, comme c’est le cas de Ellis Mataoa, un jardinier très intéressé par le compostage.
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Au centre, les poules sont élevées en pleine air. Il fait donc bon vivre à Arue où l’écologie collaborative et solidaire marque le pas dans les quartiers…