Au camp d’Arue, du bruit en vue des opérations de dépollution

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Des nuisances sonores sont à prévoir du côté du camp militaire d’Arue, et ce pour 3 semaines. La mairie poursuit ses travaux de dépollution sur l’ancien site militaire que l’État lui a rétrocédé. Un travail qui se fera de nuit pour protéger la santé des ouvriers.

Publié le 08/10/2024 à 9:40 - Mise à jour le 08/10/2024 à 9:40

Des nuisances sonores sont à prévoir du côté du camp militaire d’Arue, et ce pour 3 semaines. La mairie poursuit ses travaux de dépollution sur l’ancien site militaire que l’État lui a rétrocédé. Un travail qui se fera de nuit pour protéger la santé des ouvriers.

Plus de hangar, mais un tas de ferraille. Les travaux de dépollution ont commencé ce lundi sur l’ancien site militaire d’Arue. Les ouvriers interviennent de nuit sur ces structures métalliques dont la peinture est polluée au plomb. Par mesure de sécurité, tous sont équipés d’un kit anti-pollution les recouvrant de la tête au pied.

« Les travaux se passent sous un chapiteau pour confiner les poussières, explique la cheffe de projet à la maire de Arue, Lenka Ozabal. Cela implique qu’en forte chaleur, les travaux que les employés peuvent réaliser sont limités à une durée » .

Le terrain interdit d’accès jouxte l’église Sacré cœur et de nombreuses habitations. Les travaux ont été prévus pour éviter que les riverains ne souffrent du bruit. De 18h à 4h du matin pendant trois semaines, les ouvriers vont retirer le revêtement plombé à l’aide de ponceuse. Le bruit ne devrait pas dépasser la limite tolérée, 70 décibels. « Si les riverains constatent que l’entreprise ne respecte pas les consignes et ne respecte pas les travaux qui ont été accordés, ils peuvent faire appel à la mairie ou à la police municipale » , précise Lenka Ozabal.

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Tout a été démoli sur la troisième zone, où ne reste plus que la dépollution des matériaux. Les travaux sont terminés dans la première zone. La phase de déconstruction est toujours en cours dans la deuxième zone. D’une superficie de 3 hectares, ce terrain est voué à des activités économiques portées par la commune.

« Le projet d’aménagement est ambitieux. Il doit permettre aussi de déplacer des activités, notamment des activités qui sont côté mer, précise Thierry Demary, chargé de mission à la mairie. Le projet, ce n’est pas simplement un projet d’aménagement sur ces trois hectares, c’est aussi un projet d’aménagement qui englobe aussi son environnement » .

Après 7 ans d’attente, la commune devrait voir le bout du tunnel en février 2025.

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