« La surveillance exercée 24h/24H, par les forces armées, permettent d’attester qu’aucun navire étranger et notamment chinois ne pratique la pêche dans les eaux polynésiennes. Ils sont seulement autorisés à transiter sous le contrôle permanent des services de l’État appuyés par le réseau de surveillance satellitaire déployé par la France.
Nos eaux sont contrôlées grâce un dispositif dissuasif qui combine le suivi à distance grâce à la collecte des données VMS/AIS, les clichés satellite et les moyens aériens et navals des forces armées en Polynésie française.
Tous les navires de pêche étrangers ont en effet l’obligation d’émettre un signal VMS (senseur électronique obligatoire à bord) qui est recueilli par satellite et transmis en temps réel au centre maritime commun (CMC-PF). Cet outil est utilisé pour vérifier que tout navire étranger en transit dans la ZEE (zone économique exclusive) adopte une vitesse correspondant à un transit et non à une activité de pêche. Chaque changement de route ou de vitesse déclenche automatiquement un contrôle.
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L’utilisation des satellites garantit l’efficacité du contrôle de tous les navires de pêche étrangers
Le recours à la surveillance satellitaire permet de révéler toute situation anormale ou inhabituelle et de déclencher systématiquement une mission aéromaritime pour vérifier le navire suspect.
Enfin, des missions de surveillance par avions et par bâtiments militaires sont menées tout au long de l’année, à l’intérieur de la ZEE et à ses abords directs, pour montrer ostensiblement aux armements de pêche étrangers qu’ils sont contrôlés, même à plusieurs milliers de kilomètres de Tahiti.
Ainsi, la France est actuellement le pays qui exerce le plus haut niveau de contrôles des navires de pêche étrangers dans le Pacifique, numéro 1 devant les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.
Pour plus d’information www.wcpfc.int «