Bientôt la fin de la presse nationale et internationale dans les kiosques du fenua

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À partir du 1ᵉʳ janvier, la presse nationale et internationale, mais aussi les mots fléchés ou autres sudokus ne seront plus disponibles dans les kiosques polynésiens. La société Hachette Pacifique en charge de la distribution a en effet décidé de stopper l’importation des journaux faute de rentabilité. Les professionnels du secteur se disent « navrés ».

Publié le 29/11/2024 à 9:28 - Mise à jour le 29/11/2024 à 9:33

À partir du 1ᵉʳ janvier, la presse nationale et internationale, mais aussi les mots fléchés ou autres sudokus ne seront plus disponibles dans les kiosques polynésiens. La société Hachette Pacifique en charge de la distribution a en effet décidé de stopper l’importation des journaux faute de rentabilité. Les professionnels du secteur se disent « navrés ».

Dans quelques semaines, le rayon de ce kiosque de Pirae sera vidé de ces journaux et magazines. Le temps est donc compté pour les habitués des lieux. Endricka, une cliente, profite de l’ultime livraison pour s’acheter les derniers numéros.

« Je suis désolée. C’était toujours agréable d’avoir des magazines. Je venais prendre un peu de tout. Tout ce qui est à vendre », explique-t-elle.

Laurent Martinez, le gérant du kiosque, proposait près de 600 titres dans ses rayons. La vente des journaux nationaux représentait en outre entre 15 à 20 % de son chiffre d’affaires. Au-delà de cette perte financière, le patron considère aussi que la situation conduit à une rupture du droit à l’information.

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« Même si on dit qu’Internet est là pour diffuser du média, j’estime que la presse écrite permet de fixer l’attention et d’aller plus en profondeur dans les sujets », dit-il tout en regrettant avoir été « un peu mis devant le fait accompli ».

« On n’a pas été associés aux discussions, ni même consultés sur le sujet. On est navrés que ça s’arrête là. Il faudra que l’on trouve d’autres produits », souffle-t-il.

Pour continuer à lire leurs journaux et magazines préférés, les Polynésiens n’auront d’autre choix que de s’abonner directement auprès des éditeurs. Et du côté des patrons des kiosques, on espère qu’un repreneur de l’activité de Hachette Polynésie se manifestera. 

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