Mais voici un défi encore plus dangereux, pouvant mener à la mort. Le Blue Whale Challenge, référence à la baleine bleue qui selon des croyances s’échouerait sur les plages pour mourir. Venu de Russie, il a déjà conduit plusieurs adolescents au suicide… 4 ces dernières semaines dans ce pays. Ce défi serait apparu il y a deux ans sur le réseau social VKtontakte, équivalent de Facebook.
Le challenge se découpe en 50 défis à réaliser en 50 jours. Du plus inoffensif au plus dangereux : se lever entre 3 et 4h du matin pour regarder des vidéos effrayantes, se couper les veines, se jeter sous un train, sauter par la fenêtre…
Le #bluewhalechallenge ça devrait s’appeler « comment devenir suicidaire ».. c’est horrible ptn😰 pic.twitter.com/WnrtLqp0pK
— Clément Hrg (@clement_hrg) 8 mars 2017
En Polynésie aussi, certains s’inquiètent de l’arrivée d’un tel challenge sur les réseaux sociaux.
Mais pourquoi les adolescents prennent ils autant de risque ? Besoin d’adrénaline, de sensations fortes ou tout simplement tester ses limites. « Si les réseaux sociaux ont des côtés positifs, on est là dans les dérives négatives où on entraîne les autres dans ce genre de défis jusqu’à commettre l’irréparable. En encourageant les autres à les suivre, ils ont un sentiment de puissance. Certains ados ont l’impression qu’ils ont du pouvoir grâce à ces défis », détaille à Sud Ouest Xavier Pommereau, pédopsychiatre et auteur du livre Le goût du risque à l’adolescence.
[#bluewhalechallenge] Ne vous laissez pas influencer, aucun défi ne mérite de risquer votre vie. En cas d’urgence #réflexe17. pic.twitter.com/boWNlXXFEm
— Police Nationale (@PoliceNationale) 6 mars 2017