Bora Bora : des pistes pour éradiquer la violence à l’école

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Deux ministres du gouvernement Brotherson se sont rendus à Bora Bora pour rencontrer le corps enseignant et l'équipe de direction du lycée Ihi Tea no vavau. Cette visite organisée avait pour objectif d’examiner le climat scolaire et de trouver des solutions pour lutter contre toutes les formes de violence observées au sein de l’établissement.

Publié le 29/09/2023 à 16:01 - Mise à jour le 29/09/2023 à 16:01

Deux ministres du gouvernement Brotherson se sont rendus à Bora Bora pour rencontrer le corps enseignant et l'équipe de direction du lycée Ihi Tea no vavau. Cette visite organisée avait pour objectif d’examiner le climat scolaire et de trouver des solutions pour lutter contre toutes les formes de violence observées au sein de l’établissement.

Le lycée de Bora Bora n’est certes pas un cas isolé, et malgré une baisse effective des cas de violence au sein de l’établissement depuis 2 ans, les événements de ces derniers temps, inquiètent de nouveau certains parents; Hiriata Tetuanui, membre de l’association des parents d’élèves de Bora Bora en fait partie. « Ils se tapent entre eux. Il y a de la jalousie aussi entre eux, ça, c’est sûr. Il y a des vols, la drogue peut-être. »

Les scènes de bagarre filmées et partagées entre élèves témoignent de cette violence, devenue presque banale…

Afin de trouver une solution à cette situation préoccupante, le ministre de l’Éducation, accompagné de la ministre des Sports et de la DGEE, s’est longuement entretenu avec l’équipe de direction, les forces de l’ordre, l’association des parents d’élèves, les élus de Bora Bora ainsi que les représentants religieux. « Le but, Ronny Teriipaia, c’est de mettre en place une réflexion commune, essayer de trouver des moyens et mettre en place un plan d’action pour éradiquer ce fléau qu’est le harcèlement et la violence. L’objectif, c’est la réussite de nos élèves. »

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Dominique Meriguet, proviseur du lycée Ihi Tea No Vavau, estime que la rencontre a été « une amorce pour trouver des solutions. (…) Notre grosse inquiétude, c’est pour la rentrée 2025 où on devrait atteindre 1150 à 1200 élèves. »

Après 3 heures de discussion, plusieurs solutions sont envisagées. Le sport pourrait bien être la bonne réponse à ce fléau, en témoigne le parcours du champion de MMA Henri Burns, aujourd’hui dans l’équipe ministérielle de Nahema Temarii.

« J’en suis convaincue depuis toujours, le sport est un merveilleux outil et un merveilleux levier de cohésion sociale, d’insertion, d’intégration, confie la ministre des Sports. Mais il n’y a pas que les enfants qui font du sport ou qui sont à l’aise avec le Sport. Et donc il faut aussi et il est question de s’interroger sur nos jeunes qui n’ont pas envie d’aller faire du sport. Qu’est-ce qu’on leur offre ? Comment est-ce qu’on fonctionne ? »

Dans l’après-midi, la délégation a également rencontré le corps enseignant et le personnel du second degré.

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