Savoir s’adapter est une question de survie. « Shaq », guide touristique à Bora Bora, le sait parfaitement. Quand la crise a commencé, il s’est immédiatement tourné vers la terre : « Voilà, ben ça c’est mon petit potager, nous dit-il montrant le coin de terre sur lequel il cultive. C’est le truc qui aide depuis le confinement, parce que, en ce moment, c’est difficile avec le salaire qu’on a. L’aide de 100 000 Fcfp, ce n’est pas suffisant. Donc je me suis lancé dans mon potager pour justement nourrir ma petite famille. »
Parti d’un petit bac où poussaient quelques concombres, tomates et oignons verts, « Shaq » a élargi sa production qui occupe aujourd’hui une grande partie de son jardin. On y trouve de la salade, des choux, des aubergines, des patates douces ou encore du manioc… « Le confinement nous a un peu appris à revenir à l’essentiel, parce que c’est un temps difficile en ce moment. »
Père de trois enfants, avec un quatrième en route, Shaq a choisi de cultiver la terre pour se nourrir, mais aussi comme un acte de résistance face à la crise.
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