Selon le Tahoera’a, la charte de l’éducation – qui fixe la feuille de route jusqu’en 2020 – va priver le Polynésie de certaines compétences et consacre la mainmise de l’Etat sur l’éducation. Michel Leboucher avait alors porté l’affaire en justice en demandant l’annulation de cette charte jugée « illégale », « entachée de vices de procédure » et n’ayant pas été validée dans les règles, selon lui.
Autant d’argument qui ont été balayés par le tribunal administratif dans un jugement rendu ce mardi et qui rejette les deux requêtes.
A l’époque de la plainte, Nicole Sanquer avait accusé le Tahoera’a « de faire de l’éducation un sujet politique » et surtout de n’avoir rien compris au texte.