Circulation et mobilité à Papeete : en route pour 5 ans de grands travaux

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Comment améliorer la circulation et la mobilité sur l’agglomération de Papeete ? En un an et demi, des premiers aménagements ont été réalisés par les équipes du ministre des Transports, Jordy Chan, qui a dévoilé ses plans plus ambitieux pour les cinq prochaines années, ce mardi.

Publié le 17/09/2024 à 17:22 - Mise à jour le 18/09/2024 à 10:25

Comment améliorer la circulation et la mobilité sur l’agglomération de Papeete ? En un an et demi, des premiers aménagements ont été réalisés par les équipes du ministre des Transports, Jordy Chan, qui a dévoilé ses plans plus ambitieux pour les cinq prochaines années, ce mardi.

Multiplier les aménagements routiers sur l’aire urbaine de Tahiti sans dégrader le trafic : c’est à ce numéro d’équilibriste que le ministre des Grands travaux Jordy Chan s’est une nouvelle fois essayé ce mardi à l’occasion d’une conférence de presse pour exposer les projets prévus par le gouvernement pour les cinq prochaines années.

Doublement du tourne-à-droite au carrefour de l’avenue Pouvana’a a oopa, mise en place du shunt du rondpoint au PK 15 à Punaauia, transposition des glissières béton armé mobiles le samedi, du viaduc de Punaruu au giratoire de l’ex-Méridien : des changements sont déjà visibles sur les routes de Tahiti depuis l’entrée de Jordy Chan au gouvernement Brotherson.

« Ce sont des projets qui ont à la fois pour vocation de fluidifier la circulation routière, mais également d’améliorer la mobilité des habitants en promouvant des modes de transport alternatifs à la voiture particulière » , souligne le ministre, prompt à faire du développement des transports en commun une priorité de son action. Ceux-ci, répète-t-il, « favorisent également la santé publique et facilitent le déplacement de nos jeunes (…) qui aujourd’hui n’ont pas beaucoup d’alternatives pour ce déplacement » . Jordy Chan dispose ainsi d’une enveloppe de 14 milliards de francs sur les 5 prochaines années pour mener à bien sa mission.

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Parmi les principaux aménagements, la création d’une passerelle au-dessus de la rivière Tipaerui, annoncée à partir du premier semestre 2025. Elle intègrera la zone mixte piétons, cyclistes, qui sera aménagée à partir du rond-point de Aua’e jusqu’au parking de la maison de la Culture. L’aménagement de pistes cyclables sur 15 km entre Papeete et Pirae est également à l’étude. Il devrait débuter au second semestre 2026.

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Des voies réservées aux bus seront mises en place entre Outumaoro, à Punaauia, et le rond-point du RIMAP à Arue. Les automobilistes pourront stationner leur véhicule en dehors de la capitale, dans des zones dédiées et, emprunter les transports en commun. En centre-ville, le giratoire de la présidence sera réaménagé en carrefour à feux.

Sur le côté Est les trois giratoires existants entre le lycée de Taaone et la rue Princesse Heiata seront également remplacés par des carrefours à feux, permettant aux automobilistes respectant la vitesse réglementaire de franchir toute cette zone sans avoir à s’arrêter.

Au giratoire de Erima, une troisième voie sera dédiée aux usagers de la route qui se rendent à Papeete. Les études de maîtrise d’œuvre seront lancées en janvier prochain pour un début des travaux estimé au premier semestre 2026.

À Mahina, une troisième voie mobile sera aménagée à partir du rond-point de la descente du Tahara’a jusqu’à la descente de Super Mahina. Le sens de la double voie pourra être alterné en fonction des horaires. Le chantier devrait être entamé au second semestre 2026.

Enfin, sur la côte Ouest, le projet de la route du Sud n’est pas enterré, mais revu en concertation avec la commune de Punaauia. Des études préliminaires ont été menées afin de réduire au maximum le nombre de bâtiments impactés par son emprise. Un accord de principe a été convenu pour la poursuite d’études plus détaillées sur le tronçon s’étendant du PK 15 à 18. Études qui devraient être menées en 2025.

Ce plan quinquennal est censé réduire le trafic vers le centre-ville de la capitale, où 30 000 véhicules entrent ou traversent. S’y ajoutent la promotion du covoiturage, qui n’est pas entré dans les usages – la plateforme Wigo a été lancée en mai dernier – et des déplacements en vélo, rares faute d’infrastructures adaptées. 81% des actifs se déplacent en voiture particulière pour se rendre au travail.

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