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Après avoir reçu un avis défavorable du CESC, le texte a été adopté par les représentants de l’assemblée de la Polynésie française (APF). À la suite de cela, des recours ont été déposés par l’Union des importateurs de Polynésie française et l’Union de la distribution alimentaire de Polynésie française du Conseil d’État, qui s’est désisté au cours de la procédure.
Dans sa décision rendue le 26 juillet dernier, le Conseil d’État estime que la procédure n’a pas été entachée d’irrégularité et que cette loi ne porte pas atteinte à l’indépendance de l’APC. Par ailleurs, les requérants soutenaient que l’article 17 de loi permettait au conseil des ministres de « donner des instructions à l’APC ». Un élément qui doit être écarté selon le Conseil d’État.
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Seule la disposition III de l’article LP 14 qui prévoit que « un arrêté pris en conseil des ministres après avis de l’Autorité
détermine les autres activités incompatibles avec les fonctions de membre du collège » est déclarée illégale.
Aucun autre recours contre cette loi n’a été déposé. Le texte devrait être promulgué dans les jours qui viennent.