Dans un restaurant chinois de la côte Est, la rupture temporaire de riz n’inquiète pas plus que ça. Si certains restaurateurs doivent limiter les portions de riz par client, ici, ce n’est pas le cas. Les gérants ont pris leurs dispositions et la clientèle en profite.
« Nous avons un stock supplémentaire d’un mois par rapport à la normale, indique Lewis Mu, le gérant de l’établissement. Même avec la rupture de riz, nous avons toujours un stock d’un mois de disponible. Les clients prennent beaucoup de riz pendant la rupture. Ils prennent deux à trois grosses boîtes de riz. On donne, on ne fait pas de restrictions. »
En salle, les clients présents sont ravis. Une table avec du riz fait toute la différence. « D’autres restaurants rationnent le riz. Mais le ma’a tinito, il faut accompagner avec du riz et non pas avec le uru ou le taro », lance René, l’un des clients. « On est très content, surtout qu’on ne mange pas beaucoup de riz en ce moment, confie Vaihau, une autre cliente. On mange surtout des pâtes et des légumes. Le riz c’est la base. Il faut vraiment qu’on ait du riz ou du kai fan. »
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Dans un autre restaurant, de la capitale cette fois, l’anticipation est aussi de rigueur. Mais pour éviter la rupture, la carte a été revisitée. « On a eu vent qu’il y aurait une rupture de riz, donc on a anticipé un petit peu en faisant notre stock. Mais on a continué à servir comme d’habitude, explique Bruno Tchen. Par contre, pour nos plats traiteurs, on a essayé de mettre des plats qui ne nécessitent pas le riz, comme les spaghettis, comme le bami qui est servi avec des vermicelles. »
Des perturbations et retards sont encore à prévoir dans l’acheminement du riz. En attendant le retour à la normale, d’autres aliments produits localement sont disponibles sans modération.